Présentation

Dans ce blog vous trouverez les divagations d'un egocyclomaniaque à travers quelques commentaires et photos des plus belles sorties effectuées sur cet instrument de torture moderne appelé bicyclette.

Et peut-être d'autres billets suivant mon humeur.


lundi 3 mai 2010

1er mai : une manif de 2700 cyclos à Mons-Chimay-Mons

Contrairement aux samedi précédents, le soleil n'est pas le maître. Des nuages de toutes sortes ont gagné la bataille et l'azur s'est retiré. le vent a changé de direction mais il ne fait pas trop frais pour autant. Longtemps MCM a été pour moi le 1er grand rendez-vous de la saison avec en corollaire, légère appréhension au moment d'aborder ce parcours à la fois long et difficile. J'ai maintenant franchi le cap de 10 participations mais aussi depuis quelques années je peux compter sur un équipier désireux comme moi de s'affranchir de la routine sambrienne et c'est forts de plusieurs épreuves à dénivelé que nous abordons l'épreuve du muguet. Romain nous à rejoint pour la 2e année consécutive, moins entrainé que la plupart des participants mais toujours motivé sur les longues sorties.
Nous partons tous les 3 en direction de Bersillies, un échauffement d'une dizaine de km en somme. Là-bas au ravito les fidèles du célérifère sont là, auxquels s'ajoutent des nouveaux adhérents ça fait plaisir de voir le club se renouveler.Le frère de Philippe est présent aussi portant les couleurs de son club niçois. Apparemment certains sont pressés d'en découdre et nous les laissons partir sans regret.
En ce qui me me concerne, je suis rarement bien sur MCM et les premières difficultés confirment l'adage, mais loin de m'affoler, je gère selon les circonstances, laissant filer les accélérations pour ne pas fâcher mes jambes de quadragénaire diéselisant. Aux abord de Couvin, je décide de me tester et le résultat est plutôt rassurant. Le Ry de Rome est monté sur un bon rythme, puisqu'un un effronté est venu nous provoquer dès le pied de la rampe. La bosse suivante n'est pas anodine et mieux vaut la grimper raisonnablement pour arriver alerte au ravito....

Une pause d'un bon quart d'heure s'ensuit, mais mieux ne pas s'attarder davantage car les températures ne sont pas élevées et le ciel menace. C'est un euphémisme de dire que la pente suit immédiatement le ravito, nombreux sont les cyclos qui pestent de l'aborder à froid, la rendant d'autant plus redoutable, mais en pensant à la longue descente qui vient après l'effort est adouci. Une fois la grand route traversée survient une de mes côtes préférées et si Thierry parvient à me tempérer au début, je ne peux m'empêcher de visser un peu, histoire de constater la réaction de mes jambes ; pour l'instant c'est ok, d'ailleurs maintenant c'est Jimmy qui me calme au sommet. Nous ralentissons et le groupe de roséens se reforme peu ou prou ; le Romain fait mieux que résister puisqu'il me suit d'une minute environ. Nous arrivons à la 2e pause repas, enfin pas seulement puisque Chimay abrite évidemment une abbaye de moines trappistes fabriquant un breuvage mondialement connu. La tradition réclame son du et Pierre sort sa bourse pour nous abreuver, à la tienne Pierrot et attention à la glissade !!! Que d'émotions !
Enfin nous cédons tous à une pause assise, sous le soleil enfin libéré. (voir ci dessous photo : Pierrot)
 Nous quittons tranquillement  la ville via un mini secteur pavé pour aller récupérer un mini (300m) bout de Ravel. DE retour sur la nationale nous rattrapons un duo détonnant : un cyclo en basket sans cale pied accompagné de sa charmante et brune épouse ? de court vêtue. Certains son déjà prêts à balancer le gaillard au fossé, mais Romain prend les commandes dans le vent et la dame trouve tout de suite la bonne roue....jusqu'à ce qu'un groupe de flahutes affutés nous rattrape. Jimmy s'inclut dans le paquet sans hésiter et je m'aperçois sur le champ que mes jambes ont perdu de leur souplesse et que ce n'est pas encore aujourd'hui que je ferai des étincelles. Qu'importe, j'essaie de m'accrocher même si dans les bosses je suis juste tandis que le 2e CSC semble voler; arrive la bosse de la Pierre-qui-tourne lieu du dernier ravito et je laisse filer pour arriver zen au carrefour.

Nous repartons tous ensemble, il reste une grosse heure de route avant Colleret ou Marpent lieux stratégique d'interruption du parcours pour la plupart d'entre nous. Dans les bosses de Sivry-Grandrieu le groupe éclate en même temps que la cohésion, plus personne ne s'attend, c'est du chacun pour soi, pour ma part j'attends Romain qui vient a dû franchir son seuil de distance 2010 je pense et avec les quelques difficultés à venir, vaut mieux se sentir accompagné. Dans ce p..... de secteur rugueux Hestrud-Eccles, Pierre est devant pas trop bien visiblement mais personne ne l'attend non plus, il en profite pour faire un mini reportage photo à Solrinnes. Romain nous finit le parcours au caractère, une fois la bosse de Colleret franchi, c'est tout plat jusque Jeumont, direction rue Gambetta pour un repos bien mérité, bravo gamin, voilà ton 2e  terminé rdv à Spa. Jim et moi raccompagnons un bout les 3 lascars partis de Mons mais au sommet de la Parapette la pluie nous fait rebrousser chemin.... pour finalement rouler au sec en contournant les averses et dépasser de peu les 200 bornes, tradiction respectée.

Voir aussi le blog du pierrot, bien illustré : http://colsderousies.over-blog.com/article-on-en-chie-mais-quelle-belle-sortie-49693765.html

2 commentaires:

  1. Encore un nouveau MCM dans la besace. On s'en sort bien question météo. Le parcours est toujours usant. Quelle bataille dans la Croix des Téniats alias Pétigny. Et merci aux flahûtes de chez Van Eck pour le train imprimé entre Chimay et la Pierre qui Tourne. Certains devaient avoir la tête à l'envers à cet endroit. Dommage pour la décohésion de fin de parcours.

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  2. On craignait la grosse chaleur, et le temps fut frais mais correct. Beaucoup de monde cette année me semble-t-il plus de français et plein de flahutes !

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