Présentation

Dans ce blog vous trouverez les divagations d'un egocyclomaniaque à travers quelques commentaires et photos des plus belles sorties effectuées sur cet instrument de torture moderne appelé bicyclette.

Et peut-être d'autres billets suivant mon humeur.


mercredi 22 mai 2013

Le 9 mai à Jeumont : comme à la maison

D'autant que le circuit passe en effet devant chez moi. Cette semaine, c'est sorties dans mon jardin, après Marpent, brevet organisé par le club Jeumont Erquelinnes prolongation de l'historique CCFB. C'est l'occasion pour moi de rendre hommage à Anne-Marie et Geneviève, sociétaires du club à ses débuts et disparues en 2011 et 2012 à passés 80 ans.
Une vie entière consacrée à l'exercice physique : marche, natation, vélo, yoga, montagne en été et en hiver, jamais je n'en ferai autant, le footing le matin avant d'aller au boulot, la piscine le soir même en hiver, respect. Pour le vélo c'était 7 à 8000 km par an soigneusement consignés sur des fiches cartonnées que j'ai conservées.
Pour cette sortie le temps est frais mais le soleil est de la partie, on ne sait pas encore qu'il faudra en profiter... Pour la première fois depuis longtemps, je roule avec un groupe roséen conséquent et cette fois je crois que j'aurai vu tout le monde cette année. Le parcours est vallonné ce qui n'est pas pour me déplaire et nous avons pu évoluer dérouler la sortie en conservant un esprit de groupe et en rentrant ensemble même si certains pour des raisons diverses ont galéré. Pour ma part, c'était sortie plaisir, à mon rythme dans les bosses et discussions de ci de là sur le plat.

                         La majeure partie du groupe au départ


                        Conversation avec Daniel, pas vu depuis des mois

vendredi 10 mai 2013

le 5 mai Marpent : retour aux sources

Passage en terre fondatrice. Le CRM, club où je suis né au vélo au début des années 80, regroupant plus de 100 membres alors, 2e club de la région. L'époque des maillots qui grattent et des cuissards en coton sans bretelles :-) Que de souvenirs!!!
Le goût du vélo qui ne se démentira jamais même si à l'époque je pratiquais 3 sports : foot, vélo, et tennis, mais c'est finalement le 2 roues qui me convient le mieux allant jusqu'à gouter de la compétition quelques temps avant des passer sous les drapeaux.
Marpent donc, un club qui a formé de sacrés baroudeurs aussi auteurs de plusieurs Paris  Brest Paris, diagonales en tous sens et Tour de France en solo !
Sortie du jour sur un tracé bucolique et vallonné parcouru en petits groupes, sans forcer (mons chimay est encore proche) mais en sortant la plaque plus souvent qu'à l'habitude.
Nous retrouvons le célérifère du côté de Beaurieux mais l'ambiance s'alourdit à la sortie de Bérelles où descendant sur Aibes, Jean-Loup perd le contrôle de sa machine et file vers le fossé où il perd connaissance quelque temps. Le temps pour les pompiers d'arriver, notre ami aura repris contenance mais s'en sort avec une épaule en vrac, souhaitons lui un bon rétablissement.
Pour ma part je refais quelques km après l'arrivée à Marpent, histoire de décontracter mais aussi chasser ces sombres instants de mon esprit, sans y parvenir tout à fait, nous pratiquons tout de même un sport ingrat, jamais à l'abri de crevaisons, chutes, rencontres avec des automobilistes non partageurs, subissant les caprices de la météo, passant des heures pour atteindre une condition fugace et pourtant nous sommes toujours partants pour remonter en selle.
A bientôt Jean-Loup.

MCM :des hauts et des bas

Pas seulement le profil du parcours mais la variation de mes sensations sur cette édition 2013. 14e ou 15e pour moi. Tant que je n'aurai pas retrouvé la grande condition, je crois que mon cerveau me jouera la partition "prudence et doute" Prudence parce que la journée sera longue : 7h de vélo, un temps de selle pas vécu depuis 2010 il me semble, doute parce ... tout ce qu'on sait déjà et un début de semaine passé sous le signe de la fatigue.
7h30 on met le nez dehors, des températures pas trop fraiches finalement, départ avec Romu en direction du 1er ravito où nous devons retrouver le cce mais le train bleu est en retard en gare de Bersillies d'où nous décollons aux alentours de 8h30 après avoir croisé quelques groupes locaux Ferrière, Assevent et le baroudeur Jean Marie Piette parti  pour se faire la sortie en solo.
Le temps pour Romu de semer son argent, de s'arrêter pour s'alléger en vêtement et nous voilà à 2, je m'abrite derrière mon équipier, bien décidé à ne pas m'entamer pour cette distance que j'ai prévu de boucler à 25 de moyenne en pure endurance. Le compteur affiche 26 aux alentour de Fourbechies, grâce aux efforts du seul Romu, (je ne passe que dans les descentes) Les choses changent à partir de la route de Cerfontaine où des groupes nous reprennent et c'est le cinéma habituel ça frotte et tire des braquets de mammouths sur le toboggan qui mène à Frasnes ou la 1ère grosse difficulté laisse le paquet éparpillé.

Le changement de parcours permet la reformation du peloton, on évite l'enchainement avec Pétigny au grand soulagement de beaucoup. Du coup ça continue à accélérer dans les faux plat et je  laisse filer pour arriver tranquille au pied de l'épouvantail du jour où la pente avoisine les 13% et en condamne plus d'un au surplace. Je gère bien la montée, mais c'est la suivante, dans les bois que mes jambes n'apprécient pas, et en arrivant au ravito tout proche je réalise qu'il reste encore 105 km à parcourir !
Après un arrêt prolongé nous retrouvons Jimmy orphelin de son groupe parti sur des distances inférieures. La reprise est laborieuse les quadri ne répondent plus très bien, le vent toujours présent, objectif immédiat : ganger Chimay, son ravito, sa boisson revigorante (étiquette blanche pour moi) et une pause d'un bon quart d'heure avec la présence du cousin Christian (aka moustache de fer) toujours partant pour ce genre de raid avec son groupe de Grand-Reng, mais avant d'y arriver le rythme n'est pas effréné dans les parties escarpées...
Je dois encore m'accrocher au peloton après ce ravito où nous repassons la frontière à Moustier  direction Clairfayts en longeant le Val Joly, je suis encore à la peine, puis je me retrouve dans la côte de Touvent en suivant Jimmy et les jambes tournent mieux dans la vallée de la Thure à allure raisonnable/régulière pour atteindre la côte de Bersillies côté verso afin de basculer au dernier ravito vite fait. Je passe enfin la plaque sur quelques parties planes Merbes le Chateau en voisins pour nous les frontaliers, avec un arrêt Aquarius qui redynamise les organismes fatigués, puis passées la côte assassine de Peissant nous fonçons vers la fin traditionnelle de MCM après avers salué Romu qui nous quittes là.
Je m'envole sur les pavés pavés d'Harmignies laissant un Jimmy médusé à plusieurs longueurs (triple lol!) Restent 2 longues côtes sur la nationale 40 menant à Mons et c'en est fini de ce challenge  bouclé à une moyenne qui me semble la plus rapide de mes 15 participations.
Place à la récup maintenant en attendant d'autres objectifs, et espérant oublier les doutes et retrouver la socquette légère dans les bosses.

     La fin d'un parcours usant pour cueillir le bouquet de l'accomplissement
                         A Chimay, respect des traditions pour tonton, Romu s'en tient au solide

samedi 4 mai 2013

le 28 avril : Feignies au lieu des Fagnes

Les températures hivernales régnant sur cette partie de la Belgique oblige à une solution de repli vers Feignies où, ne nous mentons pas la motivation sera moindre sur des routes archi connues. L'idée est de faire du rythme, cependant pas de coureurs en vue, aussi nous formons un groupe Rousies/Ferrière. L'entente est bonne et les relais s'enchaînent en souplesse afin que chacun puisse prendre plaisir à participer sans se dépouilller et finir à la ramasse. Dans la seconde partie l'homogénéité est perturbée par 2 triathlètes restés  jusqu'alors dans les roues, et qui s'escriment à faire n'importe quoi. Peu importe je finis cette sortie enchanté, les 10 derniers km se sont fait à l'arrache, seulement à 3/4 pour se relayer, ma puissance perdue s'est fait ressentir, mais je prend plaisir même sur le plat.
Dans 3 jours la classique du muguet Mons Chimay Mons.

samedi 27 avril 2013

Brevet du CAS : un cas à part

Forfait la veille sur Liège pour cause de condition précaire, il me reste 2 options ce dimanche matin. D'un côté Hautmont qui sera sûrement fréquenté par des coureurs en manque de reconnaissance et autres cyclos adeptes de la coursette du dimanche, avec prise de risque et entraves aux codes de la route, véritables desperados de la route, et un dénivelé de 1400 à Saint-Symphorien, le choix est vite fait.
Je gagne l'endroit en voiture pour prendre le départ à 8h00 pour ces 115 km.
Seulement je joue le remake du circuit des lacs 2008, j'ai oublié mes chaussures. Me voilà donc embarqué avec le groupe d'Estinnes que je retrouve une semaine après. J'ai l'espoir de tenir 30 ou 40 km car la sortie s'annonce galère. Chaque relance, chaque pied de côte je perd du terrain, dans l'impossibilité de me mettre en danseuse et avec un appui pour le moins instable sur les pédales. Avec une hargne inhabituelle ces derniers mois, je m'accroche et parviens même à rester dans le groupe de tête dans les longues bosses ou je peux revenir. Comble du comble, je parviens même à finir avec loco, la machine à rouler du club. Bilan positif pour cette sortie, en attendant Aywaille la semaine prochaine ?

16 avril à Andenne : ça monte en Flèche

A peine remis de cette première longue sortie avec Estinnes, me voilà de retour sur mon terrain de jeu favori, les Ardennes. Le parcours de la Flèche Wallonne o généralement je retrouve quelques sensations, même si cette année ma seule sensation c'est plutôt le doute, le profil inquiète et j'ai prévu de faire le parcours sagement calé au fond d'un groupe. Nous partons à 5, avec Romu , Jimmy et deux grimpeurs estinnois Vincent et Leny. Après un échauffement d'un dizaine de km le long du canal la 1ère difficulté arrive, j'observe le coup de pédale de mes compagnons de route et je monte aux pulsations, un peu en retrait.
Tout semble ok, je pourrai hausser d'un cran par la suite, prendre des relais et monter Huy à bonne allure. Je sens bien que je manque de puissance après une saison en demi teinte et un hiver interminable, maiss le 34 dents est là pur m'assister en vélocité. Je relaie sans trop de souci, même si le rythme est soutenu, Vincent ne laisse pas de temps mort. Un passage à vide aux alentours du km 100, qui va durer 15 bornes (conséqueence de la disparition du soleil, mon élément moteur?) Je retrouve de l'énergie pour relayer les 15 derniers km, tout le monde est au taquet, vent de face, je me fais violence en sachant que ces efforts seront profitables ultérieurement. Me voilà quelque peu rassuré après cette flèche.

mardi 16 avril 2013

Rallye de la Trappiste : bleu

Non ce n'est pas du fromage ni la couleur de la chimay mais la teinte du train de CCE avec qui j'ai effectué ce parcours, soient une vingtaine de rouleurs, pour moi finalement l'environnement parfait pour affronter cette première sortie pérégrine marquée par le vent. C'est pour moi l'occasion d'avoir quelques renseignements sur ma condition, après une année 2012 particulière et un hiver interminable j'ignore où  j'en suis. La semaine dernière j'ai pu effectuer une sortie en groupe après une interruption de plus de 6 mois et ça s'est bien passé à mouliner sur l'Orbéa.
Aujourd'hui donc sortie au dénivelé correct, la dernière épreuve datant de juin sur la Vandenbroucke. Ca démarre assez vivement j'essaie d'être un peu devant mais les jambes sont sales et je sais que je vais passer la majeur partie du temps à essayer de suivre.
Nous abordons la France et les côtes de Bousignies, Hestrud Touvent... Je tiens dans les bosses car le groupe s'auto régule et le rythme me permet de tenir, j'aurai mal plus tard sur les chemins en faux plats de retour sur le Belgique, où le temps me paraît long, toujours occuper à faire l'élastique, je retrouve quelques couleurs sur la route de Froidchapelle, interminable toboggan bien balayé par le vent, je suis mieux dans le bosses, mais je lâche un peu plus tard sur une relance en faux plat, je prend 100m, mais pas découragé je chasse et revient sur le groupe dans les difficultés autour de l'Eau  d'Heure, assez rassurant finalement. Nouvelle accélération à 10 bornes de la fin, je laisse filer pour ne pas finir cramé, mais le vent me pourrit cette fin de parcours tant pis ce sera de la moulinette à 25 à l'heure.
Bilan contrasté pour tonton Vince donc : froid et démotivé par ce ciel plombé, sortie passée à subir, mais d'un autre côté satisfaction d'avoir tenu le groupe aussi longtemps malgré le mal de jambes et d'avoir tenu cette distance , quand en octobre je peinais à faire 40 bornes.

RDV mardi pour la Flèche Wallonne, pas une mince affaire.



En queue de train, le vince s'accroche comme il peut

 

samedi 9 mars 2013

Jeux de l'ego

Le monde a changé, les dernières illusions de collectivisme se sont envolées un jour de novembre 89. Depuis, l'individualisme forcené s'est développé sur les cendres d'un communisme moribond. Chacun cherche son quart d'heure de célébrité warholien.
C'est la politique du toujours plus, plus visible, plus grand, et surtout plus con. les émissions tv pullulent de ces individus narcissiques et fats. Le sport n'est pas épargné, je ne reconnais plus le vélo loisir que je pratique depuis 3 décennies (le cyclisme pro a changé aussi depuis 89-tiens !- mais c'est une autre histoire) Autrefois, il n'était pas rare de couper  3 mois durant l'hiver, maintenant, il n'est pas envisageable de couper 3 semaines, surtout ne pas prendre de retard ! mais retard sur quoi ? la vie est faite de cycles alors pourquoi vouloir les contourner. Ca a commencé doucement avec un home trainer à l'ancienne et un petit congé dès que le soleil pointait son nez. Aujourd'hui on en est arrivé à 3-4 sorties hebdomadaires par des températures polaires, des pâles copier/coller des entraînements des pros encouragés par les magazines et internet. on veut des vélos de pro, du coaching, des chaussettes de récup, de l'alimentation "technique", de l'électrostimulation, des régimes, des home trainer ultra perfectionnés, des stages, bref on est loin du loisir et du plaisir de rouler, j'ai du mal à saisir l'intérêt, vouloir être au top toute l'année ?, montrer sa condition à la face du monde?je me sens dépassé, perdu dans ma pratique mais en même temps, je continue à m'accorder des sorties où seul le plaisir doit présider.

En vous souhaitant.

mardi 19 février 2013

Chacun cherche son car : entre carême et carnaval

Pendant que certains festoyent et s'adonnent à des libations plus ou moins limitées, d'autres au contraire s'orientent vers la pénitence et la méditation. Pas difficile de trouver où se situe Tonton Vince. Comme espéré, on a pu allonger un peu les sorties du samedi, par contre les températures, qui restent froides ont eu raison de mon énergie, mon seuil de tolérance au froid est désormais atteint, pourvu que l'hiver ne s'attarde pas encore en mois, car le plaisir de rouler n'est pas au rendez-vous.

En vous souhaitant.