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Dans ce blog vous trouverez les divagations d'un egocyclomaniaque à travers quelques commentaires et photos des plus belles sorties effectuées sur cet instrument de torture moderne appelé bicyclette.

Et peut-être d'autres billets suivant mon humeur.


mardi 27 avril 2010

Alstublieft ! Foi de Flahûtes !




Enfin le retour providentiel du soleil tant attendu. Après de longues journées d’hiver interminables placées sous l’obscurantisme de la pensée négative et des déboires de l’inhumanité de certains êtres (un jour, faudra publier nos mémoires et autres anecdotes qui regorgent de la bêtise humaine dans toute sa splendeur), nous voici donc confrontés à ce bon vieux sun qui va pour l’occasion nous permettre de ne plus faire pâle figure !!
Le duo n’est plus. Place au trio infernal à nouveau constitué en cette nouvelle ère 2010, avec notre cher  ami Pat qui inaugure sa 1ère sortie exotique estampillée 2010. Cap à Ronse (Renaix) à bord du Roomster magique après embarquement des montures et autres paquetages afin de se frotter aux « Géants des Flandres ». Jugez plutôt, pas moins de 25 monts flandriens vont se dresser devant nos roues acérées, où il ne faudra pas courber l’échine ni la tête sous peine de se prendre la pente sous le casque. Les braquets de circonstances sont de sortie, l’ambiance détendue à souhait comme à l’accoutumée lors du trajet aller, guidé par la voix suave mais directive de Madame GPS (vive le 21 ème siècle n’est-ce pas Miki !!).
Néanmoins, un postulat demeure : « à quelle sauce allons-nous être mangés avec ces bougres de flahûtes, toujours prêts à en découdre sur leur montagne du bien nommé plat pays (drôle d’antagonisme !!).
Arrivés sur place, nous sommes tout de suite dans l’ambiance du site départ/arrivée. Un petit coucou amical au véloclub roubaisien tout orangé, un accueil d’un entrepreneur autochtone quelque peu fulminant, et hop, plaquette de cadre, colson, parcours et pan décollage immédiat pour une double session de rattrapage du Ronde au menu pantagruelique.
Comme tout repas bien consistant, le menu se compose tout d’abord de l’entrée froide composée d’un plat de 16 kms de long, histoire de bien se mettre en jambe.
L’entrée chaude arrive de suite, avec pas moins de 9 bergs qui s’enchaînent à un rythme effréné en un peu moins de 40 bornes, entrecoupée de côtes et faux-plats non répertoriés sur la carte du jour !! Chacun montant à sa main pour ne pas se prendre un bouillon !! Au pied de chaque mont, la dure réalité des faits placardée sur un écriteau où le % max est toujours supérieur à 13-14 % (et atteint même 22 % à son apogée dans le Kop !!). Pêle-mêle la soupe se compose pour les condiments les plus connus du Kluisberg alias le Mont de l’Enclus, du Vieux Quaremont, du Paterberg et du Koppenberg. Je vous fais volontiers grâce des autres !!
S’ensuit le trou normand avec le premier ravito. Ouf, il était temps de souffler quelque peu pour reprendre nos esprits. Un œil sur le carton d’invitation pour s’apercevoir qu’il reste 16 monts à gravir plus quelques immondices à se coltiner.  Les jambes vont semble-t-il être lourdes, l’estomac va-t-il tomber dans les talons ? 
Histoire de faire passer l’addition pour oublier la note salée, il est toujours opportun de souligner l’implication des bénévoles lors de ce genre d’événements qui sécurise les principaux carrefours afin de ne pas trop se soucier de la circulation automobile. Un petit geste de remerciements et en retour un bon vieux « Alstublieft » de rigueur. Quel pied tout de même !!! A noter tout de même que ce genre de  parcours se montre particulièrement piégeux.  La vigilance de tous les instants est de mise à chaque recoin, où les descentes sont vertigineuses dans ces chemins vicinaux étroits, ces brusques virages caillouteux et ces énormes tracteurs pas toujours conciliants et partageurs de la chaussée. Bref la folie n’a pas sa place ici. Messieurs les coucoureurs, passez votre chemin.
Après cet intermède, voici que se profile le plat principal avec ses 9 monts en cascade sur 30 bornes, avalés à la force du jarret, où la déclivité atteint toujours son paroxysme sur les derniers coups de fourchettes, euh de pédales. Au passage nous nous apercevons que le parcours propose un véritable dédale de cyclos dans un sens et dans un autre, où le restaurateur/organisateur s’est amusé à confectionner des boucles aller/retour pour gravir les moindres sommets environnants. Tant mieux pour ceux qui veulent sortir de table, ils ne sont pas obligés de monter tous les monts si les forces manquent à l’appel.
Le digestif nous permet de nous sustenter avec nos amis roubaisiens tout heureux d’en baver comme des ours grâce aux flahûtes. Merci la Belgique !!!
A peine digérés, une nouvelle salve de 4 monts se profile à l’horizon (ou plus exactement à la vertical !!). On commence vraiment à se sentir lourd. Heureusement Hélios brille non pas par son absence mais pour une fois de mille feu ! ça nous réchauffe le cœur !!
Encore un petit encas avec le dernier ravito. Nous en sommes à 22(enfin d’après le référencement officiel de l’organisation, au moins 30 d’après le souvenir de nos mollets). Plus que 3. Et ô surprise, à la sortie d’un chemin surgit une arche tout auréolée de taureaux ailés, bien connu de notre cher Pat. Comme le vante le slogan de ce breuvage à vertu énergisante, nous voulons croire que cette potion miracle va nous donner des ailes. Au moins ça nous donne du baume au cœur !! Au passage carton rouge à tous ces gros porcs dégueulasses  qui prennent la chaussée pour une benne à ordure géante, quelle plaie bordel !!!
Le Fortuinberg annonce la fin des hostilités, mais avant il faut franchir ses 21 % pour une fois en début de pente pour bénéficier sur la fin d’un décor forestier bucolique qu’il faut pourtant mériter. Ouf, c’est terminé, ne reste plus que les 9 derniers kms de plat pour terminer sans trop se dépouiller.
Résultat :   Après un tel menu, nous sommes repus, mais point d’indigestion ! Photos sous l’arche d’arrivée pour symboliser l’instant présent et découverte de la bière locale ENAME que nous ramènerons en cadeau à la maison en guise de trophée. MCM nous tend les bras à présent.
Statistiques : 25 monts répertoriés, 144 kms et 2120 m de déniv.
 Par Ubik.

2 commentaires:

  1. Amai ! Très appétissant tout ça !
    Een zeer moeilijk route echt ! 35 bergen a minima.

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  2. 2000 participants ! Beau chiffre pour une première !

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