Présentation

Dans ce blog vous trouverez les divagations d'un egocyclomaniaque à travers quelques commentaires et photos des plus belles sorties effectuées sur cet instrument de torture moderne appelé bicyclette.

Et peut-être d'autres billets suivant mon humeur.


lundi 30 mai 2011

Le 30 avril : Mons-Chimay-Mons : un classique

Même avancé d'un jour, même à la 12e participation, cette épreuve reste un vrai casse-pattes, non pas par les pourcentages effrayants de ses pentes mais par la répétition des difficultés (plus de 30), les revêtements quasi abrasifs. Comme ces dernières années, les 200 étaient au programme mais le triptyque de la semaine dernière a laissé des traces, 175 bornes au final donc c'est bien suffisant d'autant que les problèmes respiratoires ont fait leur apparition prématurément cette année, le beau temps ayant accéléré le processus naturel et les pollens ont déjà envahi l'espace. Bon, ça ne m'a pas empéché de me faire plaisir du côté de Pétigny et de me tirer la bourre avec Nico Eeckhout en personne, asteblief ! dans la côte du Bruly de Pesche.

La côte du camping à Bersillies, du 3 étoiles
  

 En attente des photos du club de Mons........

dimanche 8 mai 2011

Le 23 avril : Liège Bastogne Liège termine une sacrée semaine

Pas de répit, pour les guerriers, la Doyenne organisée la veille des pros est une première et Jimmy qui en rêve depuis longtemps l'a dans la tête depuis cet hiver. La météo n'est plus une préoccupation en ce mois d'avril et bien que quelques gouttes viennent s'écraser sur le pare-brise de l'auto, nous sommes optimistes quant à l'arrivée du soleil.

Effectivement, la température augmente rapidement. Après le départ de la base militaire de Ans nous prenons la direction de Liège par des faubourgs pas toujours très agréables à l'oeil pour un trajet urbain de 14 km afin de rejoindre le départ réel. Une demie-heure assez plombante qui nous mène enfin au pied de la côte de Colfontaine, non répertoriée mais qui place les organismes dans le vif du sujet.

Nous roulons avec un trio de jeunes excités qui mettent du rythme mais dans les bosses...mais qui se dirigèrent bientôt sur l'itinéraire du petit parcours. Voici notre parcours qui ne paie pas de mine si on se réfère aux côtes répertoriées, la vérité du terrain est toute autre. L'aspect sympa aussi, c'est le chrono sur quatre difficultés qui permet de se confronter aux redoutables cyclos néerlandophones, encore plus de 2000 aujourd'hui, ça change des coursettes sur les brevets sambriens.



155 km
Km
Ville


0
Ans - Rue de la Tonne
Départ fictif

14
Liège


0
Liège - Rue Alban Poulet
Départ

34,5
Bosson
Ravitaillement
62,9

77,6

87,8

102
Aywaille
Ravitaillement
103

118

133

139
Ans - Rue Walter Jamar
Arrivée

141
Ans - Rue de la Tonne
Arrivée finale



Il est donc illusoire de penser arriver au 1er ravito du km 35 sans utiliser le petit plateau, d'ailleurs cette pause repas est au sommet d'une bosse de 7 km et ça commence à chauffer dur sous les casques. Après quelques rampes plus ou moins longues nous abordons le Rosier qui ne m'a pas laissé que de bons souvenirs et je me colle au rythme de Jimmy à 21 km/h sur toute la montée, nous aurions pu peut-être accélérer sur la fin, mais il faut en garder sous la pédale pour la suite des événements.

Notamment le Maquisard, suivi du Mont Theux une sacrée montée en ligne droite, propice à vous laisser le moral dans les chaussettes. Quelques difficultés encore pour regagner Aywaille, lieu de départ de multiples bosses, bien connue des cyclos et des pros en recherche de dénivelé. Difficile comme souvent de se frayer un passage jusqu'aux tables de victuailles. Un observation du ciel ne laisse rien présager de bon et à peine le temps de se remettre en selle, que les grêles viennent nous fouetter l'échine et nous cingler le visage. Cet événement météo a le don de me mettre la rage et tout en restant prudent dans la descente, je file vers la Redoute habité par la hargne. La célèbre côte sera abordée rapidement, dépassant maints cyclos, assis sur la selle car la route est tellement glissante qu'il est impossible de se mettre en danseuse.
 Au sommet je me mets à l'abri sous un chêne protecteur, puis nous repartons, la pluie ne se calmant finalement pas. A l'horizon, le ciel se dégage toutefois et nous caressons l'espoir de rentrer au sec.
 La Roche aux Faucons est en partie sèche et j'essaie d'imprimer un rythme soutenu pour grimper ce fichu talus, histoire de réaliser un bon chrono mais de la volonté à la réalité... Cette Roche est vraiment longue et difficile. J'enchaine sur la plaque et file vers Liège où certains quartiers ne donnent pas envie de s'attarder, jusqu'au pied de Saint-Nicolas qui me plait bien avec ces multiples virages, mais sa longueur finit par peser dans les jambes, reste ensuite une lègère descente et la montée vers Ans pour terminer cette magnifique épreuve.

dimanche 1 mai 2011

19 avril : la Flèche Wallone : mûrs pour Huy

Sans transition, nous passons d'une flandrienne à une ardennaise en 3 jours. La question principale étant la récupération.Sans être insurmontable, la Pete présentait tout de même du dénivelé. Le Jimmy est très motivé, sûrement parce qu'il se sent plus à l'aise sur ce type de parcours, et la perspective de rouler avec les pros est excitante avouons-le. Pour ma part, je suis juste content d'être là, ma motivation ne m'a pas encore lâché et le temps est encore au beau fixe. Ce qui explique sans doute le nombre impressionnants de partants, pour un jour de semaine. Nous partons un peu tard et nous saurons plus loin que ce sera à notre détriment.
Comme à Clermont, nous jouons sur l'habitude et encore une fois nous partons dans la mauvaise direction, mais la route et plane, et finalement, les jambes apprécient cet échauffement supplémentaire avant de retrouver le bon parcours et d'aborder la première difficulté. Les sensations sont moyennes, attendons quelques km avant de se mettre à l'oeuvre.
Effectivement, on se sent mieux au fil des km et je peux me faire plaisir dans les montées, mais aussi les belles descentes, exercice dans lequel Jimmy ne m'accompagne pas. Au premier ravito, nous constatons le succés de l'épreuve à la pénurie de certains aliments qui auraient agréablement agrémenter notre pause. Tant pis nous repartons à l'abordage d'un enchainement de côtes assassines sur les 35 prochaines bornes qui nous séparent de Bousalle sommet de la côte où nous attend le prochain ravito, dévalisé lui aussi , il faut jouer des épaules pour savourer quelques rafraîchissants morceaux d'ananas. La chaleur est à son apogée et les organismes quelque peu ramollis, je serai bien rester siester dans l'herbe.
Une longue descente nous attend qui file sur Ben-Ahin, une côte pas facile, le vent nous attend au sommet qui est en fait un faux-plat de 3km (on y verra d'ailleurs les pros malmenés par Eole, le lendemain), sur cette constatation, Jimmy décide de la jouer audax et nous roulons avec les cyclos d'Antoing pendant une vingtaine de mn, histoire de se refaire la cerise, la menace du Mur n'étant pas étrangère à cette relaxation roulante. Sur ce coup-là je dois remercier mon équipier car j'ai récupéré, je fonce bille en tête dans la descente plein d'allant j'aborde la longue côte d'Ereffe au je mène grand train pour au final rattraper un flahute qui jouait avec mes nerfs et du coup il s'est mangé un démarrage sur la plaque au sommet, super les jambes, j'embraye pour aller chercher la prochaine côte (un mur plutôt, non répertoriée mais bien raide) je suis prêt pour affronter le Mur, qui se montera à l'arrache comme d'hab mais sans souffrance, petit détour au sommet par le stand match qui offre du coca indispensable par cette chaleur. Contrairement à l'an dernier nous n'avons pas eu l'occasion de faire quelques km avec les pros, la faute à tous ces contretemps. Journée réussie tout de même avec un final plat vent de face où cette fois je peux envoyer quelques watts au lieu de rester dans les roues.

Côte de Bonneville, une des premières difficultés, 
avec des flahutes bien costauds
Oh dis moi....

.... Huy, Andy !