Présentation

Dans ce blog vous trouverez les divagations d'un egocyclomaniaque à travers quelques commentaires et photos des plus belles sorties effectuées sur cet instrument de torture moderne appelé bicyclette.

Et peut-être d'autres billets suivant mon humeur.


mercredi 7 décembre 2011

Comptes d'automne *


Retour sur une saison 2011, pas comme les autres

26/3 Manage
09/4 Bomerée
16/4 La Pete
19/4 La Flèche à Andenne
23/4 La Doyenne à Liège
01/05 MCM
07/05 Tournaisienne
21/5 Bush Classic
04/6 Tour de Namur
20/8 Géants des Ardennes
10/9 GPF

En fin de saison dernière j'émettais des doutes à faire une saison complète et aussi brillante que les années précédentes riches à tous points de vue.
Avec le recul, le début 2011 a été surprenant finalement. D'abord un hiver où le niveau de la condition n'est pas tombé aussi bas que d'habitude. Ensuite une trilogie Pete/Flèche/LBL où j'ai pris beaucoup de plaisir, avec une forme plus que correcte notamment sur les 2 ardennaises où j'ai pu faire un peul mal à Jimmy. Après les autres épreuves les sensations sont moins bonnes, je suis oppressé à MCM, à Tournai, à la Bush, moins au Tour de Namur et au brevet du club. Je ressens le besoin de faire une pause, chose inhabituelle en plein mois de juin, mais qui va s'avérer salutaire. Je reviens tout doucement en forme au brevet d'Eugies, pour être au top à Assevent, où je me paye une poursuite en solo pour reprendre un paquet Neuf-Mesnil/Rousies fort d'un bonne vingtaine de gars, une de mes satisfactions de la saison. La suite sera moins rose, dès le 31 juillet, j'aurais des pulsations énormes à chaque sortie, ce qui ne m'a pas empêché de disputer les Géant des Ardennes et le GPF à moyenne élevée, mais avec le recul je pense que j'ai joué gros sur ce coup-là 3h à fond la caisse, avec ces battements anarchiques, le coeur aurait pu flancher. La fin de saison se fera sans plaisir, j'ai du brider mes ardeurs, avec le coeur à donf à la moindre accélération. Dernière sortie en groupe en date du 11 novembre, sur des gros braquets, l'aspect rassurant c'est que je ne suis pas largué malgré ce coeur fou, maintenant place au repos et rdv chez le cardiologue.
Gros point d'interrogation pour 2012 donc, satisfaction en 2011 d'avoir pu participer à des épreuves inédites  : Pete, LBL,  Bush, Tournai. 


* clin d'oeil à Eric Rohmer

dimanche 4 septembre 2011

Chicherova enfin !

Duel de reines hier sur la finale de la hauteur, délaissée par la réalisation comme d'habitude, Vlasic revenant de blessure et Chicherova motivée comme jamais, une belle bataille avec un sans faute jusque 2.03 m pour la russe qui bien que se loupant à la barre suivante décroche enfin l'or aux mondiaux

mercredi 31 août 2011

Tu nous manques Laurent

Un an déjà que tu nous as quitté, les commentaires du Tour ont été bien mièvres cette année, sans tes interventions parfois virulentes, parfois humoristiques et toujours dans la bonne humeur avec Jean Paul Ollivier.

Petit lien :http://www.velochrono.fr/actu/2011/ollivier-raconte-fignon/


jeudi 25 août 2011

Le 20 août : Gérant des Ardennes

Un objectif commun

Cette date du 20 août est dans la ligne de mire de quelques uns depuis plusieurs semaines; Pat enfin libéré de ses astreintes est toujours motivé pour se faire exploser les cannes. Romu désireux d'exploiter sa forme estivale déjà affichée sur le plat à Quévy et qui ne demande qu'à se tester sur les longues bosses ardennaises, Jim toujours dans son défi de dénivellé et Vince qui aimerait bien faire des côtes au moins une fois cet été.

Une météo clémente

Oui, une journée ensoleillée digne de ce nom nous attend enfin ce samedi. Et ça, ça redonne le moral après ces dimanche sombres et bas de plafond qui m'ont sapé la respiration. Une journée radieuse dans un été, disons-le, de merde.
 Je pars quasiment dans l'inconnu pour cette épreuve difficile : pas de véritable foncier ni de longue bosse depuis des semaines.

Un programme solide

15 côtes/hellingen répertoriées + la remontée sur Angleur+ les petits talus cachés, ça va faire mal. Le parcours a été modifié , et après l'habituelle descente de 4 km où j'essaie de tourner les jambes, la première difficulté se présente 3700m d'effort, pas d'autre choix que de monter zen est déjà un schéma/résumé d ela sortie se profile : Romu devant sur son 42, Jimmy un peu devant moi Pat qui monte comme il peut, et moi qui gère. Je déteste ce terme pour qualifier ma façon de rouler mais il me faut faire preuve de prudence après ces derniers week-end aux pulses effarantes. J'en profite pour faire remarquer à certains que lorsque je suis dans les roues c'est que je ne suis pas bien , pas dans mon habitude de regarder les autres relayer, alors calmos les remarques, sinon les amendes vont pleuvoir.

4 montées avant le premier ravito, je reste sous le seuil donc les jambes ne souffrent pas mais mon pneu arrière est percé, ce qui a le don de me mettre le nerf, heureusement le trio me prête main forte et nous rejoignons tranquillement le premier point de restauration debout où je regonfle mon pneu comme il se doit.

Une patate à l'arrière

Dès que le bitume est bien plan, ma roue arrière me donne l'impression d'être bosselée, et non ronde comme une Creppe. Cette montée franchie nous attendons Pat et j'en profite pour dégonfler mon pneu sous l'oeil expert de Jimmy, remonté à la hate le cercle de caoutchouc coinçait son amie chambre à air. Décidemment, quand on n'a pas le mental, toutes les anicroches vous collent comme des sangsues. Col du Rosier en vue, Romu accélére dans une petite côte anodine quand on est en forme, je laisse partir le jeune homme accompagné de Jimmy et je les laisse à 100 m, en point de mire. Je ne suis pas trop mal dans ce long Rosier mais l'allure de LBL est loin. Je fais la descente toute en courbe et revient sur Jim juste au pied de Neuville. Romu est 20 m devant j'essaie d'accélérer mais le bougre est costaud. Les 2 grimpées suivantes sont très pentues et je n'ai pas de force pour suivre mes 2 compères : 34x25 et basta ! Ravito 2 et regonflage du pneu sans oublier de s'abreuver, ça commence à chauffer, on ne s'en plaindra pas même si sous le casque mon crane commence à se révolter, tiens voilà de l'eau fraîche.

 Cramping 3 étoiles


La côte de la Gleize est montée presqu'à l'aise, et dans la descente, je prend de l'avance pour aborder la côte de la Vecquée. J'avais mené un petit groupe dans la vallée et dès le pied un mini flahute me démarre au nez, qui se mange une réflexion et du coup il m'attend. Nous effectuons la longue bosse en tandem et à un rythme correct. Ce qu'il ignore c'est que les crampes agressent mes muscles depuis le pied du mont de violents coup de sabre à l'intérieur des cuisses, douleurs inédites mais malfaisantes. Du coup,  avoir un partenaire de montée m'aide à avancer jusqu'au sommet. A la 3e pause j'apprend que Romu s'est fait piqué par une guêpe et que Pat est à son tour gagné par les crampes, qui feront bientôt une 3e victime. Nous allons chercher la Redoute côté est moins difficile mais faut tout de même se hiiser là haut. Auparavant je me serait fait plaisir dans la descente, y a que là où je m'amuse aujourd'hui, la fin d'un grimpeur. Jimmy nouvelle victime donc nous roulons en duo vers le Hornay où je crie de douleur, bordel, et au dernier plateau repas je parviens à grand peine à passer la jambe au dessus du cadre, la crampe est passée côté antagoniste.

Une fin en 2 temps

La côte des Forges se passe sans trop de dégât, Patrice gère aussi, Romu si on n'en parle pas si qu'il est devant le bougre toujours à tirer son 42, ça sent la passation de pouvoir cette sortie ou quoi ?
 La Roche aux Faucons, est une montée bizarre, atypique en plusieurs parties. Le peid est très pentu mais court, un virage à gauche permet une certaine relache, mais ça repart ensuite en tout droit, passage étroit au milieu des habitations puis de la forêt ensuite ça redescent remonte et mentalement je lache, m'arrête pour m'étirer les quadri mais mission impossible car les ischios sont tétanisés, Jim est juste devant au somment je remets la plaque par bravade, et tiens chope re-coup de sabre, ça t'apprendra à faire le malin. Rond point puis descente, j'attends Pat qui n'est pas très lin, remonte vers l'arrivée tranquille.
Premières sensations à la descente de vélo, pas de fatigue physique, pas de mal de dos ???, drôle de sortie.

Les sourires sont de sortie



jeudi 21 juillet 2011

EDT Acte 1 : dans le mille !

Il l'a fait le bougre. Menacé par tonton Vince d'un indispensable top 1500, Jimmy termine à une très belle 1058e place. Bon le gredin en avait gardé sous la pédale, ce qui me fait dire qu'en duo nous aurions pu atteindre un top 800, malgré le niveau de plus en plus relevé de l'épreuve. Quelques regrets pour moi donc, mais avec tous ces soucis le mental n'aurait peut-être pas suivi et rien ne dit que je serai partant l'an prochain. Une réponse en tous cas aux cadors du coin, puisque malgré notre CV bien rempli (disponible sur demande) nous ne sommes que peu respectés, rien ne les empêchent de venir se confronter sur une cyclo montagnarde.

Vidéos du grimpeur :

http://mysports.tv/default2.asp?e=LT11108K&n=Jimmy+GRAZZI+&r=1977&nt_s1=01:37:24&ct_s1=08:37:24&nt_s2=02:57:40&ct_s2=09:57:40&nt_s3=03:08:15&ct_s3=10:08:15&nt_s4=05:20:25&ct_s4=12:20:25&nt_s5=06:30:10&ct_s5=13:30:10&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=05:34:18&ct_f=12:34:54&l=EN&tp_f=



Récit circonstancié :

Après plusieurs mois d’attente, voici enfin venu le temps de l’edt, que j’attendais avec une grande impatience cette année, puisque le parcours emprunte la Maurienne, mon lieu de villégiature préféré.

Malheureusement, cette édition se fera alone (clin d’œil aux 2400 britanniques présents), mon équipier n’étant pas présent cette fois - çi. J’aurai une pensée pour lui tout le long de l’étape, car ce bougre m’a fixé l’objectif de rentrer dans les 1500, de quoi me mettre un peu de pression, d’autant que cette année le plateau est relevé, certainement dû au fait de la distance raccourcie par rapport aux précédentes éditions : bons nombres d’élite 2, d’anciens pros, l’équipe continentale Team Type One, l’équipe du Kenya, la 3ème au championnat de France, et quelques pros d’Ag2r, Rabobank et Skill, sans parler des cadors des cyclosportives trustant les premières places. Bref, les pneus vont chauffer dès le départ !!

Pour éviter le traditionnel bouchon dès le 1er col, les organisateurs ont eu l’idée d’espacer les sas et d’attendre 5 minutes entre chaque vague. Bien vu, même si partant dans le 3 ème sas (sur 12 ?) le débours par rapport aux premiers fut de 20 minutes !! L’adrénaline a eu le temps de monter avant de franchir la ligne de départ.


Une fois franchie, à fond les manivelles jusqu’au pied du Télégraphe, les 14 premiers kilomètres étant en faux plat descendant, il n’était pas possible de partir prudemment sous peine de se faire remonter par de nombreux pelotons. Un cameraman en moto immortalisa d’ailleurs cet instant, j’ai juste eu le temps d’esquisser un léger geste en guise de bonjour. Bref un tel départ n’est pas dans mes habitudes, mais il fallait se prêter au jeu. Un rapide coup d’œil à la moyenne juste avant d’attaquer les premiers contreforts du Télégraphe : presque 64 km/h de moyenne tout simplement ébouriffant (les premiers affichant plus de 70 !!).

Heureusement, ça n’a pas duré longtemps, les ascensions arrivant. Tout d’abord le Télégraphe, 12 kms de long (avec le Galibier je peux le faire les yeux fermés). Le long serpent multicolore prend forme, et c’est parti pour la remontée au fil des kilomètres. Je fais la causette avec un écossais au pied, puis avec un gars de Coudekerque Branche jusqu’à 2 bornes du sommet, ce dernier me laissant partir car le rythme était un poil trop élevé pour lui. Les Brésiliens n’étaient pas à leur affaire dans ce col, sûr qu’avec un ballon au pied ça doit être plus facile pour eux. Déjà bons nombres de concurrents semblent être à l’agonie, le départ rapide ayant asphyxié les jambes de certains. Au sommet du télégraphe, la chaleur est déjà présente.

S’ensuit la petite descente jusque Valloire (5 kms pas trop descendant, cool je ne perds pas beaucoup de places). Dans Valloire, la foule est présente, les encouragements vont permettre de retrouver du tonus pour attaquer le Galibier (18 kms). Au passage, un coucou à la petite famille qui m’encourage.
La première pente à la sortie de Valloire fait mal aux jambes et au moral : une saloperie de ligne droite à 9 % de moyenne, où l’on a l’impression de rester planté. Connaissant trop bien ce passage, il ne faut surtout pas s’enflammer à cet endroit, surtout qu’un replat de 2 kms se profile aux Verneys. Ensuite, c’est la longue prossession jusqu’au Plan Lachat et le prochain replat. Le paysage est toujours aussi majestueux sur le Galibier, je ne m’en lasserai jamais.
Le Plan Lachat dévoile subitement une pente abrupte qui en fait ne s’arrête jamais jusqu’au sommet (8 kms à 8-9 %). Je continue ma remontée, calquant mon rythme avec celui d’un gars arborant un maillot de Macot-La Plagne. Il avait l’air facile le gars, mais à 4kms du sommet, au lieu-dit Les Granges, près de la stèle nouvellement dédiée à Marco Pantani, le bougre s’est rangé sur la voie de garage. J’ai donc continué seul sur le même tempo, remontant toujours bon nombre de concurrents en emmenant le 34*23 voir le 21 à certains endroits.

Normalement, afin de rester fidèle au premier passage du tour sur le Galibier, nous devions emprunter le tunnel, et ne pas prendre le sommet du col dont le dernier km est assez éprouvant. Mais les organisateurs changèrent leur fusil d’épaule, certainement en rapport avec les réactions de certains concurrents qui trouvaient dommage de ne pas passer au sommet (j’en faisais partie !!). J’en ai entendu qui pestait à l’idée de ne pas prendre le tunnel, c’était plus les jambes qui s’exprimaient à mon avis.
Pour le dernier kilomètre d’ascension du Galibier, tout à gauche, il faut dire que la vue là-haut doit se mériter (et quelle vue : un panorama à 360 ° de toute beauté, elle est belle la montagne).
La partie la plus pénible commence pour ma part. Tout d’abord les 8 premiers kilomètres de descente du Galibier où je ne suis pas à mon affaire. Bons nombres de concurrents me double dans cette descente, certains comme des cons. Il faut les comprendre ces types, ils sont frustrés d’avoir perdu tant de places en montant, qu’il faut absolument les reprendre en descente ….pour les perdre à l’Alpe (vraiment des imbéciles !!). Fort heureusement tous ne sont pas comme ça, et faut dire qu’il est très facile de dépasser un fer à repasser dans une descente. Au niveau du Col du Lautaret, il reste l’interminable descente jusqu’à Bourg d’Oisans, près de 40 bornes, descente qui me convient mieux, car pas trop pentu, même s’il faut pédaler comme un barbare pour emmener la bracasse. Jusqu’à la Grave, la Meije nous surplombe, nous offrant un décor glaciaire sublime.
Cette descente n’est pas trop dangereuse, mis à part la traversée de nombreux tunnels peu ou pas éclairés. L’EDT a bien failli se terminer justement dans un tunnel, pourtant j’avais pris un petit éclairage avec moi. Une chute dans le peloton parmi lequel je figurai s’est produite, une dizaine de cyclos à terre, dans un bruit rendu assourdissant par la résonance de cette cavité. J’ai roulé sur quelque chose (une roue ?), mais faut dire avec l’obscurité il était difficile de se rendre compte. Fort heureusement nous ne roulions pas vite à cet endroit, tout le monde a pu repartir sans trop de bobos (seul du vernis a sauté !!). De toute façon il fallait se dépêcher de sortir de ce tunnel avant que d’autres concurrents n’arrivent. Nous apprendrons par la suite que plusieurs accidents se sont produits dans cette descente, dont un nécessitant la neutralisation de la course pendant 20 minutes. A l’avenir il faudrait penser à installer un dispositif d’éclairage pour éviter ce genre d’incidents.

Après ce rebondissement, le barrage du Chambon se profile à l’horizon avec quelques petits coups de culs mitraillant les mollets, histoire de ne pas oublier qu’il reste à gravir l’Alpe et ses 21 virages.
Bourg d’Oisans, dernier ravito avant l’arrivée. Je fais le plein avant de gravir la dernière difficulté. Comme d’habitude, la montée de l’Alpe ressemble à un four, dès les premiers hectomètres la chaleur fait sentir son effet. J’augmente un peu le rythme au pied, mais j’en garde sous la pédale car les 4 premiers kms sont les plus pentus (passages à 12 %). Après la Garde, la pente fléchit un peu, moment où je décide de lâcher les chevaux jusqu’à l’arrivée.
Comme chaque année, j’assiste au ballet des cyclistes ayant des yeux plus gros que leurs mollets, la marche à pied remplaçant le mouvement circulaire du pédalier, quand certains s’affalent dans les bas-côtés ; ils avaient semblent-ils déjà lâché toutes les forces dans les batailles.

La foule est présente pour acclamer les héros du jour, les américaines étant toujours autant surexcitées pour asperger d’eau les cyclistes, faut dire il fait plus de 30 °.

La ligne d’arrivée est en vue sur l’avenue du Rif Nel, où tout le monde se prend au jeu devant la foule pour faire son petit sprint.

Voilà une nouvelle EDT de bouclée. Celle-ci me tenait fortement à cœur dans cette région que j’apprécie énormément, où je connaissais le moindre mètre du parcours, ce qui procure indéniablement un petit plus (enfin quand on est bien !!). Mais comme je le pressentais, je termine cette édition sur ma fin, j’en avais encore sous le capot comme on dit, étant habitué à de plus longues distances (je pense que mon classement  n’en aurait été que meilleur, ayant pour habitude de ramasser les cadavres sur la fin, n’est-ce pas Vince ?).

Côté chiffre : 110.5 kms en 5 h 10 (je sais le temps n’est pas terrible mais c’est pas la Sambre-Avesnois), 1058 ème (contrat rempli pour Vince, ouf !!) même si finalement vu ma fraicheur à l’arrivée il était jouable de faire dans les 700-800. 3180 m de dénivelée et l’alpe en 1h12 pour finir (alors qu’en montée chrono sèche mon meilleur temps est un peu plus de 50 minutes, la distance cumulée aux cols précédents contribue à user l’organisme).

Bien évidemment, je n’allais pas en rester là. Après la traditionnelle collation d’arrivée, j’ enfourche à nouveau la monture, pour redescendre l’Alpe et croiser les concurrents qui n’avaient pas encore fini, en les encourageants au passage pour redonner du tonus à certains d’entre eux. Une fois redescendu à Bourg d’Oisans, je repasse par la case ravito pour me remplir les poches, mon périple n’étant pas terminé pour autant. L’edt proposant en partie le parcours de la Marmotte, l’occasion était trop belle de boucler la boucle et d’effectuer une nouvelle fois ce tracé mythique, dans l’optique de la refaire peut-être l’an prochain ou dans 2 ans. Quelle surprise de voir que je n’étais pas le seul cinglé à avoir eu cette idée, le retour en sera moins pénible.
Direction Rochetaillée puis Allemont et son barrage de Grand Maison pour aborder le Col du Glandon et ses 25 kms d’ascension qui me semblèrent interminables, bien qu’effectué avec des Gallois de Swansea dont j’avais du mal à distinguer l’intonation anglophone. Une fois au sommet du Glandon, ne restait plus qu’à basculer dans la vallée de la Maurienne pour arriver jusqu’à Saint Michel de Maurienne (une vallée est faite pour se reposer, mais le vent est toujours présent dans cette fichue vallée, merci aux Gallois !!), point de rendez-vous pour mon épouse afin de m’épargner à nouveau le Télégraphe pour finir et de se reposer dans la piscine de la résidence à Valloire.

Au final, presque 200 kms en haute montagne sous un soleil de plomb avec 5000 m de dénivelée et la satisfaction d’avoir accompli en plus de l’EDT, la Marmotte en option.

J’espère que pour l’an prochain je retrouverai mon équipier, et pourquoi pas quelques membres du club désirant en découdre avec nous en montagne, quoiqu’on en dise c’est une épreuve à faire au moins une fois. Vivement fin octobre pou connaître le futur parcours.


 Le Galibier :
 




mardi 14 juin 2011

La binchoise, la bien choisie

Suite aux événements perso de cette semaine, mon mental me faisait largement défaut pour affronter un Brevet du Massif Ardennais ou un Tilff Bastogne Tilff, d'autant que de surcroit une obligation horaire/matérielle me contraignait également. Bon j'espère vraiment que ça ne sonne pas le glas de mes sorties exotiques du week-end, sinon autant arrêter le vélo, c'est comme partir en vacances tous les ans au mêm endroit, quel dépaysement !
2 alternatives se présentent à moi pour ce dimanche matin, sorties à Feignies ou à Binche. Mon choix ne surprendra personne il s'oriente vers la Belgique. Je décide de joindre Villers histoire de rencontrer quelques membres du club participant à l'événement. Sur les lieux je croise un peloton patchwork d'Estinnes/Binche/Anderlues/anonymes précédés de motards dignes de la garde républicaine.
Malgré mon attention soutenue aucun célérifère en vue, qu'importe je continue vers Givry croisant maints groupes progressant à des allures diverses. Bredouille, je fais demi-tour, rattrappé peu après par un autre club de Binche, jusqu'alors inconnu et je profite de leur allure tranquille pour faire quelques exos personnalisés. Chemin faisant nous rattraperons quelques membres du club de Cuesmes dont le maillot apparait pour la première fois à ma vue, et nous entamons une discussion ou je m'amuse à souligner que chaque commune de Belgique comporte un club cyclo. En retour, je reçois des appréciations positives sur l'état des routes de notre côté de la frontière, meilleures qu'en Hainaut parait-il, ça reste à voir...
Après c'est la pause à Malplaquet. Pause, le mot prend tout son sens car il faut attendre que Luc et ses acolytes réapprovisionnent leurs étals pris d'assaut par des hordes de cyclo affamés ?
Seul à opter pour le grand parcours, je me dirige vers un relief un peu plu vallonné ou je tente bien quelques accélérations mais des palpitations/essoufflements me ramènent à la raison.
Arrive la forêt, ensuite le col de Longbuisson et retour à Malplaquet pour un nouveau ravito. Reparti en selle, cette sortie me semble interminable, heureusement, les organisateurs ont fait le choix de longer Feignies par une route mi campagnarde mi citadine, car je connais ces routes par coeur et je n'ai qu'une hâte rentrer au plus tôt, d'ou la prépondérance du mental dans toute activité physique. 105 km tout de même sur cette sortie, et je n'ai toujours pas vu Mickey...

samedi 11 juin 2011

4 juin : Tour de Namur : entre abbayes et Citadelle


3e participation, mais pas d’assaut de la Citadelle cette année, la dernière difficulté  au nom moins évocateur sera  toutefois douloureuse  pour les jambes suivie d’un faux plat à double effet. La chaleur est annoncée pour ce samedi, et j’ai sorti le maillot sans manche certainement pour la première fois  pour une sortie en matinée.  Peu d’échauffement avant les premières rampes où nous faisons la connaissance d’un ancien membre  de l’équipe  junior de Belgique qui malgré son discours de rouler tranquille sur ces épreuves à dénivelé a tout de même un sacré coup de pédale. Quelques membres du team Mailleux nous dépassent en coup de vent, suivi d’un essaim hétéroclite de cyclos motivés auxquels nous filons le train direction Lustin. Là, déception totale puisque l’accés au  mur de Monty est barré et la côte empruntée est certes longue mais peu en rapport avec les pourcentages du mur , 321 pts cotacol.  Le groupe se reforme dans la descente puis nous retrouvons 4 roséens partis en éclaireurs, le col de Marly est abordé rapidement puis je fais la descente et comme l’an dernier je me retrouve devant la meute entre Arbre et Bioul, avant d’être repris et de subir les caprices du peloton qui met les gaz dans les faux-plats précédant la pause à Maredsous, mais toujours pas de robe de bure à l’horizon donc on oublie la bière et le fromage pour se ravitailler.
Dans la discussion nous oublions de reprendre les roues des élites, et nous voilà à faire le tempo dans la vallée avant de se rendre compte que nous menons un petit groupe qui peu à peu prend les relais ce qui  a pour effet non seulement d’augmenter la vitesse mais d’amorcer une certaine euphorie et me laissant gagner par l’exaltation je me fend d’un long relais qui nous mènera à l’entrée de Dinant mais aussi exploser mes camarades .
Bien que connaissant l’apreté de la route bucolique qui nous mène au pied de Grognaux, Jim et moi nous succédons en tête du petit groupe qui ne se bouscule pas pour nous aider dans notre progression , la bosse arrive et comme j’en ai fait un peu trop je monte assez mollement sans pouvoir  filer le train au groupe qui vient de revenir sur nous mais la descente sera mon alliée cette fois encore . A Celles mon compteur affiche 31 de moyenne et satisfait de ce constat je monte les 2 rampes en mode audax, une crampe gagnant ma cuisse droite, le ravito est bienvenu.
Nous repartons tranquilles avec le vent de face, d’autant que Daniel connait quelques déconvenues dans les nids de poules. Les groupes se forment et se déforment au fil des km et dans un paquet bien fourni je me fais plaisir dans le Voye de Monnis long de 2700, mes aptitudes à accélérer dans les montées semblant m’avoir abandonné cette année, je me teste ici et je fais bien car les crampes viennent à nouveau habiter ma jambe droite, ce qui m’oblige à quelques étirements in situ, puis au ravito 3.
La fin de parcours consiste en un long faux plat suivi d’une descente qui nous mène le long de la rivière direction la citadelle, avec un vent difficile à gérer, mais comme je l’ai dit la route merveilleuse n’est pas au programme cette année.

Un duo désormais connu au départ
















A la fin de la 1ère difficulté, le trou est déjà fait
Les Côtes ? Quelles côtes ? facile le vélo pour ces dames du Team Mailleux


Retour le long de Meuse





jeudi 9 juin 2011

Girls n'Roses : épreuve roséenne du 29/05


Première participation sur une organisation  locale cette saison, voici le brevet du club, un parcours de 100 bornes concocté par Philippe, qui s’annonce prometteur, le soleil s’est absenté aujourd’hui mais le vent lui n’a pas pris de repos de la semaine et les rafales à plus de 50 vont faire du dégat. Fabrice est venu avec son poulain (elle est mauvaise je sais mais trop facile), jeune homme qui nous avait accompagnés lors d’une épreuve Lotto Cycling l’an passé. Ne le cachons pas avant  le départ, je suis fébrile/angoissé à l’idée de pédaler au milieu des cadors sambriens qui multiplient les sorties à des moyennes impressionnantes chaque week-end. D’ailleurs à la sortie du bois de Rousies le rythme s’accélère soudainement, étirant un groupe d’une quarantaine d’unités. A Rocq je décide de prendre la tête afin de pouvoir maitriser le passage sur Jeumont et ses multiples priorités. Certains se dirigent déjà vers le 75 sans relief. Arrivé dans la 1ère côte l’allure se ralentit nettement, le vent est maintenant ¾ face.  Avec Pat, Hervé de Neuf Mesnil et une jeune coureur hautmontois, nous donnons le tempo jusqu’au premier ravito, à Clairfayts. La côte de Touvent est meurtrière pour beaucoup qui du coup prendront la tangente pour le 85 évitant ainsi nombre de difficultés de l’autre côté de la frontière ; Olivier a fait son apparition en tête de groupe et nous relayons à 2 la plupart du temps jusqu’au ravito de Felleries ou nous attendent ces dames de la rose, toutes en beauté. Pas le temps de discuter que la plupart du groupe s’est fait la malle, un comportement  peu amène, convenons-en, chacun pourra l’interpréter à sa façon. Peu importe nous rentrons avec Grand Reng, après avoir pris la mesure du rythme, Laurent nous gratifie d’une p… d’accélération au pied d’un faux-plat qui nous a littéralement mis dans le rouge, heureusement l’assassin s’est calmé sur la fin. Satisfaction aujourd’hui, les jambes ont bien tourné, malgré des pulses élevées, sur un parcours superbe. Pas vu de rouleur irrésistible par contre ?

Qui mène le train rue de la gare ?



Un ravito plein de surprises

Pas d'eau à la Bush

Je n’ignorais pas que cette année ma motivation ne serait pas toujours à son maximum, aussi  la participation à de nouvelles épreuves, viendra  divertir un mental parfois chancelant. Voici le 4e inédit de la saison : la bush classic. Pas d’eau donc ni dans le ciel ; la météo fut superbe, ni à l’after race, dégustation locale oblige. Le club s’était déplacé en masse et c’est un beau groupe qui part sur le 150. Le début est à ma convenance, des côtes, des détours en pleine campagne je suis ravi. Bon, le Kluisberg n’a pas été monté dans son intégralité,  les côtes ont disparu après 70 bornes mais reste le plaisir de rouler dans un groupe sympa, de faire une pause au vélodrome de Roubaix, et puis encore une fois de rouler 5 heures sous le soleil, sans compter  l’after race convivial en diable. Rien de tel pour oublier une condition moyenne et une semaine de soucis.

Un sacré groupe au départ
10 hommes en joie -le 2e ravito au vélodrome de Roubaix

mercredi 8 juin 2011

RDV chez Ernest Tinnes (clin d'oeil à Pat) le 14 mai


Fatigué cette semaine, j’avais prévu une sortie récup chez nos voisins estinnois, c'est-à-dire, départ de là-bas en vélo et circuit de 100 km. Le souci c’est que le parcours ne se prête guère à la décontraction et que notre groupe s’avérant moins nombreux que prévu il est difficile de s’abriter et de lambiner en fin de paquet.  Notre ami Fabrice de Grand-Reng nous ayant rattrapé, le voilà qui envoie les watts, et pendant quelques kilomètres  ça déménage grave, nous devons freiner  ses ardeurs pour rescinder le groupe. Les difficultés arrivent bientôt et c’est acquis, je ne me reposerai pas aujourd’hui, l’Eau d’Heure détruisant mes derniers espoirs de cool attitude et puis de toute façon les jambes ne sont pas terribles. Les ravitos sont l’occasion de blagues multiples, nos hôtes n’étant pas les derniers à balancer des conneries. Il reste 2 difficultés après la dernière pause : Thirimont où je me fais plaisir et le bois de Peissant monté en mode zen car l’ami Jean-Loup commence à souffrir du genou, et c’est sous bonne escorte qu’il regagne l’arrivée.

Concours de grimace  




Oscillations simultanées