Présentation

Dans ce blog vous trouverez les divagations d'un egocyclomaniaque à travers quelques commentaires et photos des plus belles sorties effectuées sur cet instrument de torture moderne appelé bicyclette.

Et peut-être d'autres billets suivant mon humeur.


mardi 14 juin 2011

La binchoise, la bien choisie

Suite aux événements perso de cette semaine, mon mental me faisait largement défaut pour affronter un Brevet du Massif Ardennais ou un Tilff Bastogne Tilff, d'autant que de surcroit une obligation horaire/matérielle me contraignait également. Bon j'espère vraiment que ça ne sonne pas le glas de mes sorties exotiques du week-end, sinon autant arrêter le vélo, c'est comme partir en vacances tous les ans au mêm endroit, quel dépaysement !
2 alternatives se présentent à moi pour ce dimanche matin, sorties à Feignies ou à Binche. Mon choix ne surprendra personne il s'oriente vers la Belgique. Je décide de joindre Villers histoire de rencontrer quelques membres du club participant à l'événement. Sur les lieux je croise un peloton patchwork d'Estinnes/Binche/Anderlues/anonymes précédés de motards dignes de la garde républicaine.
Malgré mon attention soutenue aucun célérifère en vue, qu'importe je continue vers Givry croisant maints groupes progressant à des allures diverses. Bredouille, je fais demi-tour, rattrappé peu après par un autre club de Binche, jusqu'alors inconnu et je profite de leur allure tranquille pour faire quelques exos personnalisés. Chemin faisant nous rattraperons quelques membres du club de Cuesmes dont le maillot apparait pour la première fois à ma vue, et nous entamons une discussion ou je m'amuse à souligner que chaque commune de Belgique comporte un club cyclo. En retour, je reçois des appréciations positives sur l'état des routes de notre côté de la frontière, meilleures qu'en Hainaut parait-il, ça reste à voir...
Après c'est la pause à Malplaquet. Pause, le mot prend tout son sens car il faut attendre que Luc et ses acolytes réapprovisionnent leurs étals pris d'assaut par des hordes de cyclo affamés ?
Seul à opter pour le grand parcours, je me dirige vers un relief un peu plu vallonné ou je tente bien quelques accélérations mais des palpitations/essoufflements me ramènent à la raison.
Arrive la forêt, ensuite le col de Longbuisson et retour à Malplaquet pour un nouveau ravito. Reparti en selle, cette sortie me semble interminable, heureusement, les organisateurs ont fait le choix de longer Feignies par une route mi campagnarde mi citadine, car je connais ces routes par coeur et je n'ai qu'une hâte rentrer au plus tôt, d'ou la prépondérance du mental dans toute activité physique. 105 km tout de même sur cette sortie, et je n'ai toujours pas vu Mickey...

samedi 11 juin 2011

4 juin : Tour de Namur : entre abbayes et Citadelle


3e participation, mais pas d’assaut de la Citadelle cette année, la dernière difficulté  au nom moins évocateur sera  toutefois douloureuse  pour les jambes suivie d’un faux plat à double effet. La chaleur est annoncée pour ce samedi, et j’ai sorti le maillot sans manche certainement pour la première fois  pour une sortie en matinée.  Peu d’échauffement avant les premières rampes où nous faisons la connaissance d’un ancien membre  de l’équipe  junior de Belgique qui malgré son discours de rouler tranquille sur ces épreuves à dénivelé a tout de même un sacré coup de pédale. Quelques membres du team Mailleux nous dépassent en coup de vent, suivi d’un essaim hétéroclite de cyclos motivés auxquels nous filons le train direction Lustin. Là, déception totale puisque l’accés au  mur de Monty est barré et la côte empruntée est certes longue mais peu en rapport avec les pourcentages du mur , 321 pts cotacol.  Le groupe se reforme dans la descente puis nous retrouvons 4 roséens partis en éclaireurs, le col de Marly est abordé rapidement puis je fais la descente et comme l’an dernier je me retrouve devant la meute entre Arbre et Bioul, avant d’être repris et de subir les caprices du peloton qui met les gaz dans les faux-plats précédant la pause à Maredsous, mais toujours pas de robe de bure à l’horizon donc on oublie la bière et le fromage pour se ravitailler.
Dans la discussion nous oublions de reprendre les roues des élites, et nous voilà à faire le tempo dans la vallée avant de se rendre compte que nous menons un petit groupe qui peu à peu prend les relais ce qui  a pour effet non seulement d’augmenter la vitesse mais d’amorcer une certaine euphorie et me laissant gagner par l’exaltation je me fend d’un long relais qui nous mènera à l’entrée de Dinant mais aussi exploser mes camarades .
Bien que connaissant l’apreté de la route bucolique qui nous mène au pied de Grognaux, Jim et moi nous succédons en tête du petit groupe qui ne se bouscule pas pour nous aider dans notre progression , la bosse arrive et comme j’en ai fait un peu trop je monte assez mollement sans pouvoir  filer le train au groupe qui vient de revenir sur nous mais la descente sera mon alliée cette fois encore . A Celles mon compteur affiche 31 de moyenne et satisfait de ce constat je monte les 2 rampes en mode audax, une crampe gagnant ma cuisse droite, le ravito est bienvenu.
Nous repartons tranquilles avec le vent de face, d’autant que Daniel connait quelques déconvenues dans les nids de poules. Les groupes se forment et se déforment au fil des km et dans un paquet bien fourni je me fais plaisir dans le Voye de Monnis long de 2700, mes aptitudes à accélérer dans les montées semblant m’avoir abandonné cette année, je me teste ici et je fais bien car les crampes viennent à nouveau habiter ma jambe droite, ce qui m’oblige à quelques étirements in situ, puis au ravito 3.
La fin de parcours consiste en un long faux plat suivi d’une descente qui nous mène le long de la rivière direction la citadelle, avec un vent difficile à gérer, mais comme je l’ai dit la route merveilleuse n’est pas au programme cette année.

Un duo désormais connu au départ
















A la fin de la 1ère difficulté, le trou est déjà fait
Les Côtes ? Quelles côtes ? facile le vélo pour ces dames du Team Mailleux


Retour le long de Meuse





jeudi 9 juin 2011

Girls n'Roses : épreuve roséenne du 29/05


Première participation sur une organisation  locale cette saison, voici le brevet du club, un parcours de 100 bornes concocté par Philippe, qui s’annonce prometteur, le soleil s’est absenté aujourd’hui mais le vent lui n’a pas pris de repos de la semaine et les rafales à plus de 50 vont faire du dégat. Fabrice est venu avec son poulain (elle est mauvaise je sais mais trop facile), jeune homme qui nous avait accompagnés lors d’une épreuve Lotto Cycling l’an passé. Ne le cachons pas avant  le départ, je suis fébrile/angoissé à l’idée de pédaler au milieu des cadors sambriens qui multiplient les sorties à des moyennes impressionnantes chaque week-end. D’ailleurs à la sortie du bois de Rousies le rythme s’accélère soudainement, étirant un groupe d’une quarantaine d’unités. A Rocq je décide de prendre la tête afin de pouvoir maitriser le passage sur Jeumont et ses multiples priorités. Certains se dirigent déjà vers le 75 sans relief. Arrivé dans la 1ère côte l’allure se ralentit nettement, le vent est maintenant ¾ face.  Avec Pat, Hervé de Neuf Mesnil et une jeune coureur hautmontois, nous donnons le tempo jusqu’au premier ravito, à Clairfayts. La côte de Touvent est meurtrière pour beaucoup qui du coup prendront la tangente pour le 85 évitant ainsi nombre de difficultés de l’autre côté de la frontière ; Olivier a fait son apparition en tête de groupe et nous relayons à 2 la plupart du temps jusqu’au ravito de Felleries ou nous attendent ces dames de la rose, toutes en beauté. Pas le temps de discuter que la plupart du groupe s’est fait la malle, un comportement  peu amène, convenons-en, chacun pourra l’interpréter à sa façon. Peu importe nous rentrons avec Grand Reng, après avoir pris la mesure du rythme, Laurent nous gratifie d’une p… d’accélération au pied d’un faux-plat qui nous a littéralement mis dans le rouge, heureusement l’assassin s’est calmé sur la fin. Satisfaction aujourd’hui, les jambes ont bien tourné, malgré des pulses élevées, sur un parcours superbe. Pas vu de rouleur irrésistible par contre ?

Qui mène le train rue de la gare ?



Un ravito plein de surprises

Pas d'eau à la Bush

Je n’ignorais pas que cette année ma motivation ne serait pas toujours à son maximum, aussi  la participation à de nouvelles épreuves, viendra  divertir un mental parfois chancelant. Voici le 4e inédit de la saison : la bush classic. Pas d’eau donc ni dans le ciel ; la météo fut superbe, ni à l’after race, dégustation locale oblige. Le club s’était déplacé en masse et c’est un beau groupe qui part sur le 150. Le début est à ma convenance, des côtes, des détours en pleine campagne je suis ravi. Bon, le Kluisberg n’a pas été monté dans son intégralité,  les côtes ont disparu après 70 bornes mais reste le plaisir de rouler dans un groupe sympa, de faire une pause au vélodrome de Roubaix, et puis encore une fois de rouler 5 heures sous le soleil, sans compter  l’after race convivial en diable. Rien de tel pour oublier une condition moyenne et une semaine de soucis.

Un sacré groupe au départ
10 hommes en joie -le 2e ravito au vélodrome de Roubaix

mercredi 8 juin 2011

RDV chez Ernest Tinnes (clin d'oeil à Pat) le 14 mai


Fatigué cette semaine, j’avais prévu une sortie récup chez nos voisins estinnois, c'est-à-dire, départ de là-bas en vélo et circuit de 100 km. Le souci c’est que le parcours ne se prête guère à la décontraction et que notre groupe s’avérant moins nombreux que prévu il est difficile de s’abriter et de lambiner en fin de paquet.  Notre ami Fabrice de Grand-Reng nous ayant rattrapé, le voilà qui envoie les watts, et pendant quelques kilomètres  ça déménage grave, nous devons freiner  ses ardeurs pour rescinder le groupe. Les difficultés arrivent bientôt et c’est acquis, je ne me reposerai pas aujourd’hui, l’Eau d’Heure détruisant mes derniers espoirs de cool attitude et puis de toute façon les jambes ne sont pas terribles. Les ravitos sont l’occasion de blagues multiples, nos hôtes n’étant pas les derniers à balancer des conneries. Il reste 2 difficultés après la dernière pause : Thirimont où je me fais plaisir et le bois de Peissant monté en mode zen car l’ami Jean-Loup commence à souffrir du genou, et c’est sous bonne escorte qu’il regagne l’arrivée.

Concours de grimace  




Oscillations simultanées

Le 7 mai : c'est ma (1ere) Tournay


Une semaine après un mons chimay où les sensations furent moyennes,  je m’apprête à disputer ma première tournaisienne, ex Jubaru, histoire de voir comment se montent les bosses dans le nord hainaut.
Comme la semaine précédente où il avait bien géré son affaire, à son rythme, Romain est de la partie,  histoire d’enchaîner les sorties  à bosses en vue de l’edt2. Aujourd’hui encore, il a roulé la majeure partie en solo sans subir les a coups inhérents au roulage en groupe. Exception faite de la fin où nous avons suivis des flahutes déchainés sur le plat avec des passages à + de 50 km/h.
Pourtant au début,  les jambes étaient raides, inopérantes sur les côtes, et le souffle court,  l’allergie se manifeste à plein, et Romain me devance souvent  pendant  3 /4 h,  quasiment jusqu’au ravito.
Après la pause, je retrouve un peu d’énergie dans le Bourliquet et ayant récupéré Jimmy parti un peu plus tôt avec le célérifère, nous partons à 3, avant que Romain ne prépare son cavalier seul.
Une erreur de parcours nous vaut une côte supplémentaire, mais peu importe la campagne est agréable et les températures idem. Sauf que la chaleur commence à se manifester, le vent à forcir mettant en souffrance bien des organismes. Pour ma part, je ne souffre pas trop de la chaleur, du moins sur le vélo la succession de difficultés avant le ravito se passant sans souci, mais l’arrêt à Frasnes pour la pause nécessite un coin à l’ombre et la recherche de l’eau bienfaitrice.
Ensuite, c’est le plat, la vitesse qui augmente, la fin du col Jubaru sur un braquet de salaud et la descente en douceur pour arriver en décontraction au Hall Expo.


La Tournay des bosses avec un passage par la Croisette
Cheveux au vent pour supporter la chaleur