Présentation

Dans ce blog vous trouverez les divagations d'un egocyclomaniaque à travers quelques commentaires et photos des plus belles sorties effectuées sur cet instrument de torture moderne appelé bicyclette.

Et peut-être d'autres billets suivant mon humeur.


mercredi 31 août 2011

Tu nous manques Laurent

Un an déjà que tu nous as quitté, les commentaires du Tour ont été bien mièvres cette année, sans tes interventions parfois virulentes, parfois humoristiques et toujours dans la bonne humeur avec Jean Paul Ollivier.

Petit lien :http://www.velochrono.fr/actu/2011/ollivier-raconte-fignon/


jeudi 25 août 2011

Le 20 août : Gérant des Ardennes

Un objectif commun

Cette date du 20 août est dans la ligne de mire de quelques uns depuis plusieurs semaines; Pat enfin libéré de ses astreintes est toujours motivé pour se faire exploser les cannes. Romu désireux d'exploiter sa forme estivale déjà affichée sur le plat à Quévy et qui ne demande qu'à se tester sur les longues bosses ardennaises, Jim toujours dans son défi de dénivellé et Vince qui aimerait bien faire des côtes au moins une fois cet été.

Une météo clémente

Oui, une journée ensoleillée digne de ce nom nous attend enfin ce samedi. Et ça, ça redonne le moral après ces dimanche sombres et bas de plafond qui m'ont sapé la respiration. Une journée radieuse dans un été, disons-le, de merde.
 Je pars quasiment dans l'inconnu pour cette épreuve difficile : pas de véritable foncier ni de longue bosse depuis des semaines.

Un programme solide

15 côtes/hellingen répertoriées + la remontée sur Angleur+ les petits talus cachés, ça va faire mal. Le parcours a été modifié , et après l'habituelle descente de 4 km où j'essaie de tourner les jambes, la première difficulté se présente 3700m d'effort, pas d'autre choix que de monter zen est déjà un schéma/résumé d ela sortie se profile : Romu devant sur son 42, Jimmy un peu devant moi Pat qui monte comme il peut, et moi qui gère. Je déteste ce terme pour qualifier ma façon de rouler mais il me faut faire preuve de prudence après ces derniers week-end aux pulses effarantes. J'en profite pour faire remarquer à certains que lorsque je suis dans les roues c'est que je ne suis pas bien , pas dans mon habitude de regarder les autres relayer, alors calmos les remarques, sinon les amendes vont pleuvoir.

4 montées avant le premier ravito, je reste sous le seuil donc les jambes ne souffrent pas mais mon pneu arrière est percé, ce qui a le don de me mettre le nerf, heureusement le trio me prête main forte et nous rejoignons tranquillement le premier point de restauration debout où je regonfle mon pneu comme il se doit.

Une patate à l'arrière

Dès que le bitume est bien plan, ma roue arrière me donne l'impression d'être bosselée, et non ronde comme une Creppe. Cette montée franchie nous attendons Pat et j'en profite pour dégonfler mon pneu sous l'oeil expert de Jimmy, remonté à la hate le cercle de caoutchouc coinçait son amie chambre à air. Décidemment, quand on n'a pas le mental, toutes les anicroches vous collent comme des sangsues. Col du Rosier en vue, Romu accélére dans une petite côte anodine quand on est en forme, je laisse partir le jeune homme accompagné de Jimmy et je les laisse à 100 m, en point de mire. Je ne suis pas trop mal dans ce long Rosier mais l'allure de LBL est loin. Je fais la descente toute en courbe et revient sur Jim juste au pied de Neuville. Romu est 20 m devant j'essaie d'accélérer mais le bougre est costaud. Les 2 grimpées suivantes sont très pentues et je n'ai pas de force pour suivre mes 2 compères : 34x25 et basta ! Ravito 2 et regonflage du pneu sans oublier de s'abreuver, ça commence à chauffer, on ne s'en plaindra pas même si sous le casque mon crane commence à se révolter, tiens voilà de l'eau fraîche.

 Cramping 3 étoiles


La côte de la Gleize est montée presqu'à l'aise, et dans la descente, je prend de l'avance pour aborder la côte de la Vecquée. J'avais mené un petit groupe dans la vallée et dès le pied un mini flahute me démarre au nez, qui se mange une réflexion et du coup il m'attend. Nous effectuons la longue bosse en tandem et à un rythme correct. Ce qu'il ignore c'est que les crampes agressent mes muscles depuis le pied du mont de violents coup de sabre à l'intérieur des cuisses, douleurs inédites mais malfaisantes. Du coup,  avoir un partenaire de montée m'aide à avancer jusqu'au sommet. A la 3e pause j'apprend que Romu s'est fait piqué par une guêpe et que Pat est à son tour gagné par les crampes, qui feront bientôt une 3e victime. Nous allons chercher la Redoute côté est moins difficile mais faut tout de même se hiiser là haut. Auparavant je me serait fait plaisir dans la descente, y a que là où je m'amuse aujourd'hui, la fin d'un grimpeur. Jimmy nouvelle victime donc nous roulons en duo vers le Hornay où je crie de douleur, bordel, et au dernier plateau repas je parviens à grand peine à passer la jambe au dessus du cadre, la crampe est passée côté antagoniste.

Une fin en 2 temps

La côte des Forges se passe sans trop de dégât, Patrice gère aussi, Romu si on n'en parle pas si qu'il est devant le bougre toujours à tirer son 42, ça sent la passation de pouvoir cette sortie ou quoi ?
 La Roche aux Faucons, est une montée bizarre, atypique en plusieurs parties. Le peid est très pentu mais court, un virage à gauche permet une certaine relache, mais ça repart ensuite en tout droit, passage étroit au milieu des habitations puis de la forêt ensuite ça redescent remonte et mentalement je lache, m'arrête pour m'étirer les quadri mais mission impossible car les ischios sont tétanisés, Jim est juste devant au somment je remets la plaque par bravade, et tiens chope re-coup de sabre, ça t'apprendra à faire le malin. Rond point puis descente, j'attends Pat qui n'est pas très lin, remonte vers l'arrivée tranquille.
Premières sensations à la descente de vélo, pas de fatigue physique, pas de mal de dos ???, drôle de sortie.

Les sourires sont de sortie