Présentation

Dans ce blog vous trouverez les divagations d'un egocyclomaniaque à travers quelques commentaires et photos des plus belles sorties effectuées sur cet instrument de torture moderne appelé bicyclette.

Et peut-être d'autres billets suivant mon humeur.


mardi 21 décembre 2010

2010 quasi dans le rétro

En cette fin décembre, l'hiver semble s'être installé de manière qu'on espère pas trop prolongée. Les températures ne remontent plus et la neige a recouvert la France entière.
Le moment idéal pour faire le bilan d'une saison une nouvelle fois bien chargée même si les sensations ne furent pas toujours présentes et la motivation un peu en berne.

27/3 Manage
10/4 Bomerée
20/4 La Flèche à Andenne
24/4 Ename classic
1/05 MCM
15/5 Flèche de Wallonnie à Spa
23/5 Tilff Bastogne Tilff
29/5 Tour de Namur
5/6 Chouffe Classic
13/6 Lille Val Joly
3/7 Chimay
18/7 EDT
21/8 Géants des Ardennes
11/9 GPF
18/9 Hennuyères

Bref une belle saison, bien remplie avec quelques inédits, de nouvelles personnes rencontrées, de splendides paysages admirées, de nouvelles bosses escaladées. J'ignore totalement de quoi sera faite mon année sportive 2011 qui pour des raisons motivation/perso/financière ne sera peut-être pas à l'avenant des 5 saisons écoulées riches en sorties exotiques et à profil fortement dénivelé. J'espère simplement prendre toujours autant de plaisir à enfourcher la bicicletta.

dimanche 28 novembre 2010

Intersaison

Les feuilles ont commencé à délaisser leurs hôtes depuis quelques semaines déjà, laissant les arbres chaque jour plus nus pour affronter les rigueur de l'hiver désormais à nos portes.
Les routes détrempées, verglacées, couvertes de boues ou de feuilles, et de neige bientôt? obligent à la plus grande prudence. Il est temps pour nous de ralentir la cadence et de limiter la durée de nos sorties, ou de changer de monture pour quelques randos en vtt, voir de faire tourner les turbines des home trainer pour  les plus motivés.
Bon hiver, pour ma part, je ne serai pas loin de l'hibernation, comme d'habitude.

dimanche 24 octobre 2010

Le 17 octobre à l'Arsenal : les dernières salves

Dernier rassemblement des clubs Sambre-Avesnois ce dimanche à Maubeuge. Pour moi ça commence de façon totale panique, mon réveil ne sonne pas et c'est sur le coup de 7h50 que j'ouvre les yeux, y a urgence à sortir du lit. mon inconscient a visiblement enregistré les infos car malgré le froid extérieur, je fonce sans me poser de questions. moi qui adore prendre mon temps c'est hors de question pour cette fois, tout est en accéléré, et à 8h10 je tourne la clé du démarreur et file vers Maubeuge dans mon axmobile. Record entrée voie rapide -rond point battu en 4 mn. Juste le temps d'arriver de s'inscrire et comme la semaine précédente personne n'attend. Un long serpent s'étend le long du lycée, et malgré les faibles températures et mon manque d'échauffement nous filons pour tenter de rejoindre le groupe de tête suivi par un Pierrot dubitatif. Même pas le temps de faire la causette avec les camarades rattrapés, devant ça fonce et bien que le compteur atteigne les 38, nous ne sommes toujours pas rentrés, la petite bosse d'Assevent bien que rapidement montée ne nous permet pas de boucher le trou, d'autant que le stop est assez peu marqué par un groupe hétéroclite qui visiblement fait la course. Un ralentissement nous permet de rentrer et peu après je mets le nez à la fenêtre dans un vent d'enfer. Le parcours se fera à allure rapide, dont de nombreuses attaques, comme en course par ce froid de canard pas vraiment un plaisir, certains visages sont visages sont marqués à l'arrivée pour ma part (et mon alter ego ne me contredira pas) il est temps de ralentir l'allure.

dimanche 26 septembre 2010

Les Hautes Crêtes entrent en Senne



Septembre sonne traditionnellement le glas des sorties exotiques annuelles. Cette année nos roues vont se poser dans une contrée d’outre quiévrain totalement inédite pour nos fidèles machines : Les Crêtes de Haute Senne d’Hennuyères.  Moultes ascensions nous attendent dans une partie de la Belgique que nous pensions dépourvue de monticules et de chemins d’élévations. Que nenni, le programme est atroce : 120 kms, 30 côtes répertoriées (sans compter celles non cataloguées) et 2200 m de déniv, ça ressemble à s’y méprendre à nos chères Ardennes question déclivité.
Ce brevet avait lieu auparavant courant juin avec un acabradantesque 170 kms jonchés de pas moins de 47 bosses pour 3300 m de déniv, tout bonnement ébouriffant. Un grand merci aux organisateurs d’avoir quelque peu allégé la copie à ce moment de l’année en ne proposant « qu’un 120 » déjà bien corsé pour cette partie finale de la saison.
Peu de monde au départ, laissant présager avec un tel parcours de grands moments de solitude à venir. Cumulé à la température extérieure et à la motivation bien basse, nous nous posons la question de savoir ce qu’il nous a pris de venir ici. Fort heureusement, bien vite nous prenons en chasse un cyclo de Louvain qui fera un bon bout de chemin avec nous jusqu’à la bifurcation du 80 kms, suçant ostensiblement la moëlle dans les bosses et donnant la réplique sur le plat. En parlant de bifurcation, le fléchage mis en place n’était pas terrible (flèche trop tardive, voire pas très visible à plusieurs carrefours).
Nous rattrapons ensuite un bien beau joli duo (pour un peu on avait l’impression de se voir, sans aucune prétention), qui nous donnera du fil à retordre jusqu’à environ 20 bornes de la fin, ce duo ayant semble-t-il quelque peu présagé de ses forces surtout dans les ascensions. Mais ça restera une bien belle partie de manivelle comme dirait certains !!
Chemin faisant, nous rattrapons également au passage un Estinnois exilé à Soignies, taillé dans le roc (ou la pierre de la localité devrait-on dire!!!). L’occasion s’offrant de discutailler quelque peu avec ce cyclo sympathique et adepte des grandes distances malgré son gabarit de scandinave.

Côté parcours, toutes les bosses ou presque des entités de Braine le Comte, Ittre et Hennuyères furent escaladées, trajet du jour ne s’éloignant jamais de plus de 25-30 kms du départ. Et que dire des palaces jonchant les hauteurs de Braine le Comte, donnant des allures de Beverly Hills et de Bel Air. Tout bonnement ostentatoire ce capitalisme exacerbé où l’on se doit de montrer à son prochain l’ivresse du pouvoir de l’argent. Mégalomaniaque et égocentrique tu as également trouvé ton pré carré !!
Au passage, nous découvrons également que dans ce coin de la Belgique, certains automobilistes adoptent des comportements imbéciles et irrespectueux à l’égard des cyclistes. Merci à ce jeune parvenu qui par l’entrebaillement de son toit de béhémwouais nous a gratifié d’un spectacle gratuit digne de figurer dans la comedia dell' arte, un grand moment de divertissement. Parisiens, Bruxellois, même combat.

Néanmoins, ce brevet restera une sortie à découvrir, ressemblant à un mélange de Manage et du Ronde. Côtes sur des chemins étroits, revêtements divers (je crois qu’on les a tous fait durant ce parcours), chemins tournicotants, bref heureusement qu’il ne pleuvait pas.
Il ne reste plus que quelque sortie locale pour achever cette saison 2010 et affronter les rigueurs d’un nouvel hiver qui se profile. Brrrrr !!!! En espérant que la saison hivernale ne donne pas lieu à de traditionnelles querelles et autres fixations maladives dont nous faisons maintenant l’objet depuis plusieurs saisons. Cette période de l’année est propice aux trêves, profitons-en. A bon entendeur.


 Par Ubik





jeudi 23 septembre 2010

11 septembre : GPF sur les traces des pros

Ca sent la fin de saison et la motivation  baisse de week-end en week-end. Nous laissons Daniel et Dom se lever aux aurores pour prendre le départ à 7h, salle Marie-Jo Pérec. Avec le Pat et Jim nous partons tranquillement de Jeumont direction Recquignies afin de croiser nos compères matinaux. Dans la descente du bois nous croisons un groupe de coureurs? suivis par le fourgon uvf.  Quand j'écris suivis c'est à cet instant car oil est bien connu que les gaillards sévissent ainsi : la voiture suiveuse ne sert pas seulement à dépanner ou ravitailler mais surtout à se protéger du vent ou s'accrocher en cas de coup de moins bie, toujours facile ensuite de se prévaloir d'une certaine moyenne... Que la région regorgent de ces petits (bon je ne sais pas quoi mettre, petits suffira). Nous croison peu après deux cyclos certainement décramponnés, que la civilité n'étouffe pas et les laissons partir pour redescendre peu après à notre tour.

 Dans la côte du Général de Gaulle à Jeumont nous sommes rejoint par un mini-groupe au sein duquel figurent Dom et Daniel suivis de quatre compagnons. Nous accélérons l'allure, jusqu'au 4 bras où tourant à droite Daniel s'excite quelque peu étirant le groupe déjà éprouvé. Je reprend les rênes dans le vent et au bout de quelques km nous reprenons le duo de tout à l'heure qui s'accroche comme il peu.

A Solre le Chateau, une pause s'impose et chacun en profite pour reprendre des forces. C'est la pagaille pour repartir :ceux qui ont sucé emmènent comme des dingues et Dominique regrette d'être parti avec l'uvf.
Pas grave tout ça, nous attendons et le groupe se reformera au fil des km et des bosses qui surgissent après Clairfayts, Saint Herman est difficile pour le groupe partis de Fourmies, la barre des 100 est franchie et les km commencent à peser .

Après Trélon, l'ambiance se détend l'arrivée est proche mais il faut toujours se farcir ce maudit vent, et les 4 ou 5 bosses finales qui font la joie perverse des organisateurs, curieux à l'arrivée de savoir si tout le monde a bien souffert sur ce passage. Pour ma part, les crampes sont revenues, mais il va falloir retourner à Jeumont sur un parcours pas exempt de bosses. Fort heureusement le vent sera plus favorable; Toujours est-il que certains ne se posent pas la question, attablés en terrasse dans le centre de Fourmies.

samedi 4 septembre 2010

Le 21/08 Géant des Ardennes : aout of form

ça m'a pris par surprise en début de semaine précédente. Des vertiges à répétition sur la journée, accompagnés de mouvements involontaires des paupières et des bras. Tous les signes précurseurs d'une réelle fatigue, pas de quoi s'inquiéter quand ça ne dure qu'un jour ou deux, mais quand ça s'étend à la quinzaine ça vous mes  le moral dans les chaussettes surtout quand les sorties vélo ne répondent pas à vois attentes.
 Les muscles tendus et la volonté défaillante, l'apathie générale bref une vraie chute de tension.
Cette épreuve ardennaise me tient vraiment à coeur en cet fin aout. Un circuit truffé de bosses. Sous le beau temps, histoire de conserver l'esprit vacances encore quelques temps. C'est donc dans une confusion de sentiments que je me rend à Liège: enthousiasme fébrile préalable à toute sortie digne d'intérêt et doute quant à ma capacité à maîtriser un parcours approchant tout de même les 2000 m de dénivelé. Les premières difficultés me fournissent rapidement un réponse, je ne serai pas à la fête musculairement et les pulsations anarchiques dépassent le seuil. Toute accélération semble proscrite, il me reste les descentes pour rejoindre les groupes que j'accompagne en gérant les montées!. Bof, pas ma façon de rouler, mais je n'ai guère le choix. Bon je remonte tout de même pas mal de cyclos mais à des années lumière de mes meilleures. Je sensations. Je m'accroche dans le Rosier quant un duo m'interpelle pour leur coller la roue, mais p..; que j'en chie, je profite de la descente pour rejoindre Jimmy et prendre un peu d'avance pour aborder la côte de Neuville, longue difficulté où je retrouverai mon coup de pédale, les bosses suivantes devenant plus raides, je doit m'arracher sur le 39*25. Pour couronner le tout, sorte de cerise vénéneuse sur un gâteau moisi l'arrivée de crampes à chaque jambe vont venir me gâcher la fin de parcours, jusqu'à un arrêt obligatoire dans la Roche aux Faucons afin de pratiquer quelques étirements indispensables à la poursuite de cette sortie décidément bien pénible.

mercredi 1 septembre 2010

Adieu Laurent

Laurent Fignon nous a quittés hier après-midi. A 50 ans. Trop tôt. Beaucoup trop tôt à une époque où on peut espérer vivre le double ! Avec lui c'est une conception du sport, et du cyclisme qui s'en va. Un sens aiguisé de la course, un attaquant, un homme de panache. Qui n'a jamais eu peur de prendre des risques. J'ai commencé le vélo quand il est passé professionnel, lui jeune homme fougueux et insoucieux et moi adolescent frondeur, j'avais l'impression de partager avec lui cette désinvolture de venir titiller les plus expérimentés. Il m'a fait vivre tant de bons moments de cyclisme, à vrai dire les meilleurs, ceux des années 80, post epo. Une partie de ma jeunesse s'en va avec lui. Il aura réussi le pari cet été de nous enchanter par ses interventions qu'on le croyait guéri, tant ses analyses demeuraient pertinentes et son humour intact.Un homme comme on en fait peu, honnête, courageux, rigoureux, brillant,  exigeant, au mental exceptionnel. Qu'on croyait indestructible. Putain de cancer. Adieu Laurent.

mardi 10 août 2010

EDT : Pau-Tourmalet : le rendez-vous de juillet

C'est désormais une tradition, une sorte de passage obligé, juillet ce n'est pas seulement l'anniversaire des cancers dont beaucoup dans la famille que je salue ici, c'est le Tour et pour nous humbles cyclos la participation à l'edt, immense messe qui rassemble cette année encore 10 000 participants prêts à en découdre sur un parcours mythique. Pour ma part c'est ma 7e participation cette année et je sens que le chiffre est idéal pour faire un break. La motivation n'est plus vraiment là, je ne ressent plus la petite étincelle d'excitation qui fait monter l'adrénaline dans les jours précédent l'épreuve et pour améliorer mon classement, en gros faire entre 750 et 950, il faudrait que je travaille mon coup de pédale en montagne ce qui du Nord est chose impossible. Tâchons toutefois de se faire plaisir de retour dans les Pyrénées, après le déluge de 2008. La vraie crainte  est plutôt de courir sous le cagnard ; j'ai très mal digéré l'ascension du Ventoux 2009, et le perspective de vivre un tel calvaire ne m'enchante guère.
En arrivant ici, je suis rassuré sur ma forme et les 2 sorties préparatoires Cauterets-Hautacam A/R et Cauterets Tourmalet Pont d'Espagne ont confirmé mes sensations,  (photos : http://picasaweb.google.fr/vincentgillis59/Pyrenees2010#) tandis que l'alter ego monte en puissance. 181 km sont au programme et ayant dompté le Tourmalet mardi, c'est surtout Marie-Blanque qui me stresse avec ses passages impressionnants dans les derniers km.
Le programme :

Col de Marie-Blanque 9,5 km à 7,5%
Col du Soulor par Ferrières 22 km à 4,9%
Col du Tourmalet par Barèges 19 km à 7,4%     


Comme de coutume, la veille nous avons récupéré nos dossards (pas vraiment mauvais mais à l'intérieur d'un sas de 4000 gars, le terme prioritaire perd tout son sens !!!) et mangé les habituelles pâtes en compagnie de Romain et Francis, puis retour en vélo et préparation de la logistique.

Le jour J réveil à 5 h dans la joie et la bonne humeur, puis après un rapide peti-déj, nous prenons la direction du départ, sacs sur le dos afin de les amener à la consigne (l'organisation aso , c'est quand même bien foutu !)
Evidemment, nous nous retrouvons à la fin du sas, car il est évident que certains sont sur place dès l'aube, à se demander si le sas n'abrite pas quelques sacs de couchage la nuit !!!

Après le départ des premiers, les minutes s'égrènent avant que nous puissions enclencher les pédales et passer sur le fameux tapis de départ duquel résonnent un concert de bip, confirmation sonore de la prise de chrono officielle.
Nous démarrons comme convenu;, calmement, forcément ça frotte et ça déborde de partout, certains emmènent des braquets de fous à des vitesses avoisinant les 50km/h, faisant fi du profil du parcours, que nous considérons comme piégeux. Pas d'affolement donc, nous aurons le temps de rattraper tout ce petit monde quand la route s'élèvera. Quelques rétrécissements nous obligent à mettre pied à terre, mais ça se passe dans la bonne humeur, bien que des forcenés tentent de contourner le problème en passant sur le trottoir... pendant quelques mètres.

La côte de Renoir se fait attendre, mais le relief s'est déjà manifesté sous nos roues. Bien que classée en 2e catégorie cette montée finalement n'a rien d'auguste (appréciez le jdm) et dans la descente je décide de tester mes progrès au sein d'un -énorme- peloton : tout va bien, à tel point que je me retrouve un moment seul en tête puis menant un petit groupe duquel un grand néerlandais vient me relayer puis nous partons à 3 retrouver le groupe devant.  Puis ça accélère de nouveau et je décide de jouer la prudence en attendant le groupe suivant qui est...loin derrière aussi je me retrouve seul pendant quelques km et je revois le Jimmy bien caché  série de toboggans pendant une trentaine de bornes nous amène au pied du redouté Marie-Blanque. Ici l'impression est d'être dans une vallée qui va monter tranquillement jusqu'au sommet. Le début n'est pas bien méchant donc. Mais inutile de se laisser griser : je me concentre sur mes pulses et tente de ne pas dépasser 160. Bien sur quelques uns nous doubles mais pas tant que ça. Nous sommes pris dans une véritable marée humaine et même si d'ordinaire j'exécre d'être ainsi oppressé en montant, cette fois j'apprécie de ne pas voir la route et de n'avoir quasiment pas de passage. Nous voilà dans les passages dépassant le 10%, mais à ce rythme là , pas de souffrance, nous discutons calmement, tandis que certains sont déjà dans le dur. Dans le versant descendant je me fais plaisir en rattrapant quelques poignées éparses de cyclos , puis vient le 1er ravito, au km, que nous faisons sans trainer. Les groupes se reforment au fil des km et nous nous surprenons à mener quelques longueurs durant un peloton....d'une cinquantaine d'unités.

J'attends le Soulor avec impatience histoire de voir si j'en ai encore sous la pédale. A Ferrières le 2e ravito se présente et là encore, pas de pique-nique, nous retrouvons Romain qui a fait un bon début de course, le salaud. Le pied du Soulor est là tout de suite et les jambes sont correctes sans plus; Romain décide de monter à son rythme. La chaleur commence a faire son apparition. Je m'arrête pour retoucher le patin qui frotte un peu sur la roue arrière. Juste 30 secondes. Mais je viens de commettre une vilaine erreur. Dès que je me suis arrêté une fois dans un col, je n'arrive à m'empêcher de réitérer le geste. Par 2 fois encore, je ferai une petite pause pour me ravitailler. Perdant définitivement de vue le dossard 1231 de Jimmy. Qu'importe je prends soin de me ravitailler en eau et de me rafraichir avant de filer vers Arrens. Je fais la descente à fond sans parvenir à revoir mon équipier qui a dû lâcher lui aussi les freins pour cette fois.

Nous approchons de Pierrefitte, lieu fixé par Sophie (Mme Jimmy) pour une ravito en coca plus que bienfaiteur. J'abandonne là mon casque car j'ai le crâne qui explose. Après quelques minutes de pause, nous voilà d'attaque pour le dernier morceau. J'appréhende le passage immédiat-la vallée de Luz- tout en faux-plat montant. La reprise est difficile mais je parviens à trouver le bon rythme dans un groupe où Mr Grazzi tire la plaque en bonne position. A ce moment , je suis sûr que le salaud va faire une bonne ascension du Tourmalet. Je repense à la sortie de mardi. Le panneau sommet 18 km me déprime à souhait. Les lignes droites aussi. Je continue de fixer ce dossard 1231 quelques 10 m devant. Mais ma tête flanche. Je vais m'arrêter pour un oui pour un non à quasiment chaque km. Sans avoir mal aux jambes. Avec des pulses à 153. Impossible de me remotiver. Il faut dire que la chaleur devient accablante; Alors je décide de me la jouer cyclotouriste; !je me fais asperger régulièrement. Je m'arrête et discute avec des gars en souffrance. Se hisser jusqu'au ravito n'est pas une mince affaire. Des colonnes d'eau sont installées et je fait arroser les jambes, je m'asperge d'eau . Ca soulage, ça rafraîchit. Je mange un bout et repart à l'assaut des 8! km restant. D'autres pauses improvisées suivront. Dont un arrêt tv pour regarder l'étape des pros. Et un sitting contre une paroi rocheuse pour admirer le paysage  Mon salut est à ce prix. J'aperçois les derniers lacets. Qui sont durs, mais je n'ai pas l'impression de souffrir musculairement. Mon mental s'est envolé et je passe la ligne avec satisfaction et soulagement. Jimmy m'attend et nous descendons à la Mongie pour le repas d'après course- pas terrible en vérité- mais la pause est appréciée. La journée n'est cependant pas terminée, loin s'en faut; Il faut aller rechercher son sac et rentrer à Cauterets; 50 bornes sac à dos avec la fin du Tourmalet à remonter; Sacrées Pyrénées !!!





                                                              Les 3 mousquetaires

mercredi 28 juillet 2010

Le 13 juin : Maroilles-Val Joly ça sent bon l'Avesnois.

C'est déjà le 20é anniversaire de Lille-Val Joly. Toujours une belle affluence, mais il faut reconnaître qu'au fil des années la fin du parcours s'est considérablement adouci, beaucoup trop pour envisager un départ de la métropole. Une semaine après l'éprouvante sortie d'Houffalize, il est raisonnable de penser à réduire un peu la distance, sous peine de se cramer pour le reste de la saison. Direction Maroilles en vélo donc en quête d'un groupe roulant à un rythme correcte, c'est chose faite après le ravito avec un quatuor de costaud de Lys cyclo auquel se joint l'avant garde de Ploegsteert, c'est dire si ça embraye rapidement. Notre duo décidé à rouler tranquille colle les roues et devant les 2 club représentés rivalisent de puissance :


















Après le dernier ravito un peloton énorme nous rejoint et ça joue des coudes pour passer devant et jouer les cadors dans les petites bosses menant au Val Joly. Ca continue à frotter au pied de la seule vraie difficulté, la côte du bois de Clairfayts, et après s'être frayé un passage un frôlant le bas côté le Vince place une accélération imparable, pas du goût des fiers à bras de Ploegsteert qui font la descent à bloc en râlant, mais trop tard le mal est fait... 125 bornes au total, mais pas vraiment en récup, va falloir y penser next week !

mardi 27 juillet 2010

Le 5 juin : coup de chauffe à la Chouffe

La route est longue pour se rendre à Houffalize. Malgré un lever matinal, il est plus de 8 heures lorsque nous arrivons sur place, et du temps s'écoule avant de trouver une place, la météo estivale a attiré des cyclos en nombre. Finalement nous échouons en haut de la rue St-Roch et ça c'est dommage pour Jimmy qui au moment de l'inscription réalise qu'il à oublié ses bidons ce qui signifie qu'il va devoir monter la terrible dernière difficulté de l'épreuve ! Pour ne pas être en reste et perdre un max de temps j'attache la puce électronique à la fourche du vélo tout en liant un rayon avec : la journée commence fort, nous partons à plus de 9 heures ! Les premiers km en faux plat descendant permettent de bien s'échauffer en attendant les premières grimpettes qui ne se font pas attendre. 2 côtes en 3 km : c'est l'ambiance de la journée.
Voici le reste du programme :


Après les passages du Buisson et Hives, suit une longue descente (sûre) vers La Roche-en-Ardenne. Pas le temps de profiter de ce charmant village, car les choses sérieuses commencent en entrant dans La Roche avec le Col de Haussire.

Le Col de Haussire est considéré par le Cotacol (la bible du grimpeur) comme "l'ascencion la plus dure de Belgique", mais les participants pourront juger sur pièce de sa difficulté. Une côte assurément moins difficile que celle de la Ferme Libert, du Stockeu, du Triple Mur de Monty ou Thier de Coo.

A partir du Col de Haussire, le parcours emprunte une partie de la classique cyclosportive "Criquielion - Vélomediane", avant de la quitter à Malempré. Depuis Lierneux, on bifurque à droite en direction du plateau de la Baraque Fraiture. On quitte rapidement la route principale pour des routes plus bucoliques.

A hauteur du Behoi, on entre en zone germanophone. Via Grüffingen et Maspelt, on descend vers Burg-Reuland. Petit détour ardu via de "Ourberg" à Weweler. Une belle ascencion (qui semble interminable). La région de Burg-Reuland est recommandée à quiconque souhaite grimper sans se déplacer.

Après Burg-Reuland, les coureurs resteront sur le sol allemand pour le 3-ème ravitaillement à Lascheid. Via les petits villages Oudler etn Espeler, la course se dirigera vers la frontière du Grand Dûché du Luxembourg. Au somet d'une nouvelle difficulté, la frontière sera franchie après 120 km de course.

La "finale" s'engagera à Gouvy. De sérieuses côtes seront sur la route entre Gouvy et Dinez. Un choix idéal réalisé par les concepteurs du parcours.

Après Dinez, suivra l'ascension vers Wirbin, une des deux dernières côtes. Le peloton passera par le dernier ravitaillement à Achouffe sur le terrain de la Brasserie Achouffe, là-même où les célèbres bières La Chouffe et MacChouffe sont brassées.

Immédiatement après le ravitaillement se présentera La Longue Virée. Après le sommet de la Côte de Mont, suivra une longue descente en ligne droite vers Houffalize.

C'est la que la côte de Saint-Roch se rappelle au bon souvenir des participants, pour moi c'est la plus difficile de Belgique en raison de son pourcentage hallucinant, et sur le coup en plein cagnard, et bien que riquinquer par une chouffette brune absorbée au dernier ravito, je prends cher, un avant gout de montagne en quelque sorte...

jeudi 17 juin 2010

29 mai : Tour de Namur : à l'assaut de la citadelle.

Réglement de Comtes sur cette épreuve ? Romain fait de nouveau partie de l'escouade, on prend goût aux escapades belges et pour le coup Thierry, Jacquou et Daniel sont présent aussi . Les difficultés si elles arrivent vites sont souples et permettent de préparer le triple mur à venir. Jacquou sera victime d'une collision avec un cyclo à l'arrêt et devra écourter son parcours la mort dans l'âme. pour les autres le parcours est idéal pour se tester sur les monts aux programmes, les parties plates plus nombreuses qu'à l'accoutumée, permettant une certaine récupération, surtout lorsqu'on a pris place au sein d'un groupe, (Ah ce passage Maredsous-Dinant, quasiment en roue libre !!)

 Le parcours :

Parcours 144 km
144 km
Namur 0
1 Rue du Belvédère
19 Triple Mur du Monty
Lustin 21
Annevoie 28
28 Col de Marly
Arbre 31
Bioul 37
Denée 41
44 Rue des Artisans
Maredret 44
Abdij / Abbaye de Maredsous 46 Bevoorrading / Ravitaillement
Sossoye 50
Anhée 60
Dinant 66 Abdij / Abbaye de Leffe
73 Grognaux
Thynes 73
Sorinnes 75
75 Foy-Notre-Dame
Foy-Notre-Dame 77
Celles 80
83 Plantis du Vivroule
Gendron 86
86 Sur le Mont
Lavis 88 Bevoorrading / Ravitaillement
Ciney 103
106 Route d'Yvoir
Spontin 112
114 Voye de Monnis
Durnal 115
Crupet 118
Maillen 119
120 Rue de Maillen
122 Bevoorrading / Ravitaillement
Lustin 128
Wépion 135
Namur 139
Namur Citadelle 140 Route Merveilleuse
Aankomst / Arrivée 144

Le résumé :

Le Lotto Tour de Namur: une véritable perle
La capitale de la Wallonie, avec son charmant centre-ville, est l'hôte de la 6ème manche du Banque de la Poste Cycling Tour, le 29 mai. Le terrible Triple Mur de Monty est une des attractions de ce Lotto Tour de Namur.
La Citadelle de Namur est la montée finale du Lotto Tour de Namur. (photo alain buyck)
D'après la bible des côtes, le Cotacol, le Triple Mur de Monty est la cinquième côte la plus difficile en Belgique (321 points dans Cotacol). Dès le pied de cette "bête", il faut se dresser sur les pédales.

La côte fait penser à celle de Stockeu. Mais rapidement, après 500 mètres, une nouvelle portion assez raide se dresse sur votre route. Il faut alors se remettre en danseuse. Un peu de repos grâce à une portion plus plate s'offre à vous, mais c'est pour offrir de solides pourcentages par la suite.

Au loin, vous apercevez un léger virage et une maison. Vous vous dites que ca doit être la fin. Détrompez-vous! Quand vous pensez avoir atteint le sommet, vous découvrez alors ce qui vous attend après ce léger virage: un passage à 21% pour terminer.

Notre conclusion est très claire: il s'agit là de la côte la plus difficile de Belgique! Oubliez la côte de Stockeu, le Thier de Coo, la Ferme Libert,la Haussire et les Hezalles. Le Triple Mur de Monty est désormais la plus ardue des côtes du territoire belge.

Après avoir dompté ce monstre, vous aurez déja avalé un dénivelé de 500 mètres et votre compteur indiquera 22 kilomètres effectués. En direction d'Annevoie, une portion plate vous attend. Les côtes suivantes, le Col de Marly et la Rue des Artisans, sont de belles et larges côtes qui n'offrent pas de grosses variations de pourcentages. Un peu comme celles que l'on trouve en préparation des Trois Ballons ou de la Marmotte.

RAVITAILLEMENT A MAREDSOUS

Juste avant le ravitaillement, vous passerez dans le petit village de Maredret, une véritable perle. L'abbayde de Maredsous fera office de point de ravitaillement. Pour ceux qui ont envie de déguster une bonne Maredsous 6° ou 8°, je leur conseille de se mettre en terrasse juste avant le point de ravitaillement, dans la cour intérieure de l'abbaye.
Une longue descente vous attend après le ravitaillement. Ce circuit est d'ailleurs une succession de longues montées régulières et de longues descentes peu dangereuses.

Après avoir escaladé les côtes du Grognaux et de Foy Notre Dame, vous serez couronnés par des paysages dignes des plus belles cartes postales. Après le second ravitaillement, il y aura encore quelques côtes "à la sauce Namur" au programme: longues, avec un beau revêtement et des pourcentages réguliers. Le dernier ravitaillement est situé juste après la Côte de Maillen, et puis direction la Meuse pour la finale de ce Lotto Tour de Namur.

LA ROUTE MERVEILLEUSE POUR TERMINER

Une fois arrivé sur les bords de la Meuse, vous arriverez très rapidement aux pieds de la Citadelle de Namur. La "Route Merveilleuse", longue d'un peu moins de 2 km, est une superbe côte pour la finale de ce Lotto Tour de Namur. De quoi définitivement éreinter les derniers costauds...

L'arrivée de ce Tour de Namur (145km) sur l'esplanade de la Citadelle donne la chair de poule. De nombreux pros y ont sprinté à l'occasion du Grand Prix de Wallonie.

Une fois arrivé sous la douche au centre sportif de Tabora, vous avez vite fait de tirer votre conclusion: le Lotto Tour de Namur est une véritable merveille. Pas vraiment ce à quoi vous vous attendiez, mais après avoir découvert le parcours vous devez admettre que ces routes sont de véritables perles.




Sur la Route Merveilleuse, dernière difficulté, avec des jambes éponymes

jeudi 27 mai 2010

Tilff le 23 mai : la palme au soleil

Sans vouloir jouer les blasés, ce TFT difficile sur le papier n'est pas aussi effrayant que la redoutable flèche spadoise. Bien que disputé dans le même secteur, ce n'est pas une "copie conforme"  du samedi précédent. Ni une pale copie d'ailleurs car les 2345 m de dénivelé sont atteints, mais la dramaturgie propre à la flèche liée à un scénario montée/descente sans discontinuer est quelque peu adoucie par  plusieurs phases de plat. Mais pas forcément de récupération, ça dépend dans quel groupe on se trouve, et j'ai le souvenir d'un passage où notre duo, s'est vu dans un mauvais film...

Pas de starlettes au départ mais de nombreuses néerlandaises venues en voisines et pas pour faire de la figuration ! Certains se sont retrouvés a rang de spectateur. Deux infos à enregistrer après avoir dérouler quelques km de bobine : la brume va se lever et il va faire chaud,  nous sommes nombreux sur ce parcours et ça craint pour la première bosse. En effet, Chambralles se présente, et bien que nous ayons tenter de monter esseulés c'est l'embouteillage digne de l'EDT, ça double n'importe comment, ça frotte, certains n'ont visiblement pas l'habitude de rouler en paquet et malgré plusieurs avertissements vocaux, je me retrouve au sol au sommet de la pente, plus exactement sur l'herbe du bas-côté, pas de bobo donc mais un énervement
compréhensible. Les difficultés se succèdent suivant le script suivant, la chaleur se fait sentir dans les côtes, et les maillots commencent à s'ouvrir, l'été succède à l'hiver en plein mois de mai.


136 km
Angleur 0,0 Country Hall Ethias Liège
Tilff 7,5 Départ officiel / Officiële start

23,5 Côte de Chambralles
Aywaille


Ferrières 35 Côte de Werbomont
Stoumont 41 L'Ancienne Barrière
Trois Ponts 51 Côte de St. Jacques
Wanne 61 Côte de Wanne

63 Ravitaillement / Bevoorrading
Stavelot 67 Côte d'Amermont


Côte de Rosier
Remouchamps 111 Ravitaillement / Bevoorrading

112 Côte de la Redoute
Sprimont 118 Côte du Hornay
Tilff 130 Arrivée officiel / officiële aankomst
Esneux 131 Côte de Boncelles
Angleur 136 Country Hall Ethias Liège          







Malgré ce beau temps, les sensations de grimpeurs ne sont pas vraiment au rendez-vous, pour ma part j'ai l'impression de les avoir laissées en juillet dernier dans l'Izoard. Nous avons bien tentés de faire la dernière bosse en avance rapide, mais sans trop y croire, le temps de contourner les différents parking les 150 km s'affichaient sur le (petit) écran de nos compteurs.


Le style est là, pas les sensations

vendredi 21 mai 2010

Spa : une flèche de 172 km menée à son "therme"

Le 19 mai 2007, je m'étais, plus jamais cette flèche, j'avais fini avec de vilaines crampes et complétement dépouillé. Me voici pourtant de retour dans la ville d'eau avec quelques belles sorties dans les jambes. Jimmy est présent comme de coutume et nous devrions croiser la famille cycliste Dussaussois au complet puisque Romain aura les plaisir de rouler (un peu) avec son père et aussi (la majeure partie) avec son frangin. La réputation des épreuves belges n'est plus à prouver et on traverse la France pour faire des dénivelés parties. Le programme est le suivant :

http://www.cyclo-spa.be/2007/petite-fleche.html

 C'est énorme !!! Il fait frais comme d'hab mais en prévision des nombresues côtes je m'allège au maximum question vêtement. Au bout de 20 bornes : 3 monuments sont déjà abordés, la Redoute dernière en date, en 2 parties et des passages frolant les 20 %, le 34 est de rigueur.



Les regards sont fixés vers le haut de la bosse, et ça ne rigole plus, au plus fort de la pente


 Clément précède un Romain super zen dans la Redoute : même pas mal !

Les difficulté s'enchainent sans laisser de portions plates s'intercaler, moissonnant ainsi des points cotacols à la pelle,  au km 90 sommet de la côte de Noirfontaine, Jimmy m'annonce l'incroyable vérité : déjà 1700 m de dénivelé !!! Le 2e ravito arrive à point nommé pour se remettre de ses émotions et s'arrêter un peu gouter l'herbe fraiche au soleil. Point trop n'en faut, c'est dur de repartir mais il reste 70 bornes, même si les jambes se font lourdes mieux vaut se remettre dans l'action. Stavelot n'est pas pour tout de suite mais des casse-pattes non répertoriés nous enlèvent toute illusion d'un peu de plat. Voilà la trilogie infernale qui se présente, Stockeu, Wanne, Thier de Coo, je suis content de ne pas voir les pourcentages s'afficher sur mon compteur, en tout cas je suis sur que les chiffres sont supérieurs à ma vitesse. Le ravito nous attend au sommet de Coo, mais quelle bataille pour y parvenir, la fluidité n'est plus de mise, c'est sauve qui peu sur la route. Enfin, arrivés c'est l'occasion de discuter avec un des organisateurs tout heureux de voir les autres souffrir à leur tour, lui le participant à 7 flèches!  Il reste une grosse heure de route et pour moi la Haute Levée sera un grand moment de solitude, non à cause de la déclivité mais du vent glacial qui souffle sur cette interminable ligne droite : relance, abri, roue libre, jurons, tout y passe pour venir à bout de ce difficile instant, reste le Rosier mais à l'abri ça devrait le faire, c'est la dernière bosse, ensuite plongée sur Spa ou je me fais plaisir, mais Jim n'est pas loin et voici les chiffres : 172 bornes pour 3295 m , un mini LBL pour un maxi dénivelé.



Vince souriant car c'est la dernière, Jim tendu comme un string car il pense déjà à Tilff.

mardi 18 mai 2010

En passant...

Finalement les prévisions météo pour ce samedi 8 mai se sont avérées mauvaises, tout au moins pour leTournaisis. J'étais pourtant levé tôt en ce 2e jour férié du mois. Mais j'avais pas envie de faire de la route pour aller affronter du froid et du brouillard pour la énième fois de l'année. Le ciel était plutôt dégagé ici, aussi je décidais d'aller rejoindre le brevet estinnois qui longeait la frontière par Peissant, en passant.... au loin je distinguais deux petit groupes et j'accélérais l'allure pour les rejoindre, ce seront mes compagnons de route pour ce circuit de 105 bornes : les cyclos de Thuin et de Braine le Comte. Tout en discutant, j'apprends que les gaillards affichent Paris-Nice, l'Ardéchoise et quelques dures cyclos à leur cv, c'est donc en bonne compagnie que je me trouvais là à filer bon train malgré les quelques rampes émaillant le parcours. Le mur de Thuin a d'ailleurs semblé indigeste à certain le lendemain, n'est ce pas Phiphi ?
Bonne sortie donc, sans prise de tête avec des cyclos aguerris.

 Il fallait aussi des bras pour pousser ce gamin rattrapé à 10 bornes de la fin....


... et des jambes pour rentrer quand ça roule à plus de 40 dans le groupe




                           Dernier faux-plat avant Estinnes, ouf j'ai recollé