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Dans ce blog vous trouverez les divagations d'un egocyclomaniaque à travers quelques commentaires et photos des plus belles sorties effectuées sur cet instrument de torture moderne appelé bicyclette.

Et peut-être d'autres billets suivant mon humeur.


vendredi 21 mai 2010

Spa : une flèche de 172 km menée à son "therme"

Le 19 mai 2007, je m'étais, plus jamais cette flèche, j'avais fini avec de vilaines crampes et complétement dépouillé. Me voici pourtant de retour dans la ville d'eau avec quelques belles sorties dans les jambes. Jimmy est présent comme de coutume et nous devrions croiser la famille cycliste Dussaussois au complet puisque Romain aura les plaisir de rouler (un peu) avec son père et aussi (la majeure partie) avec son frangin. La réputation des épreuves belges n'est plus à prouver et on traverse la France pour faire des dénivelés parties. Le programme est le suivant :

http://www.cyclo-spa.be/2007/petite-fleche.html

 C'est énorme !!! Il fait frais comme d'hab mais en prévision des nombresues côtes je m'allège au maximum question vêtement. Au bout de 20 bornes : 3 monuments sont déjà abordés, la Redoute dernière en date, en 2 parties et des passages frolant les 20 %, le 34 est de rigueur.



Les regards sont fixés vers le haut de la bosse, et ça ne rigole plus, au plus fort de la pente


 Clément précède un Romain super zen dans la Redoute : même pas mal !

Les difficulté s'enchainent sans laisser de portions plates s'intercaler, moissonnant ainsi des points cotacols à la pelle,  au km 90 sommet de la côte de Noirfontaine, Jimmy m'annonce l'incroyable vérité : déjà 1700 m de dénivelé !!! Le 2e ravito arrive à point nommé pour se remettre de ses émotions et s'arrêter un peu gouter l'herbe fraiche au soleil. Point trop n'en faut, c'est dur de repartir mais il reste 70 bornes, même si les jambes se font lourdes mieux vaut se remettre dans l'action. Stavelot n'est pas pour tout de suite mais des casse-pattes non répertoriés nous enlèvent toute illusion d'un peu de plat. Voilà la trilogie infernale qui se présente, Stockeu, Wanne, Thier de Coo, je suis content de ne pas voir les pourcentages s'afficher sur mon compteur, en tout cas je suis sur que les chiffres sont supérieurs à ma vitesse. Le ravito nous attend au sommet de Coo, mais quelle bataille pour y parvenir, la fluidité n'est plus de mise, c'est sauve qui peu sur la route. Enfin, arrivés c'est l'occasion de discuter avec un des organisateurs tout heureux de voir les autres souffrir à leur tour, lui le participant à 7 flèches!  Il reste une grosse heure de route et pour moi la Haute Levée sera un grand moment de solitude, non à cause de la déclivité mais du vent glacial qui souffle sur cette interminable ligne droite : relance, abri, roue libre, jurons, tout y passe pour venir à bout de ce difficile instant, reste le Rosier mais à l'abri ça devrait le faire, c'est la dernière bosse, ensuite plongée sur Spa ou je me fais plaisir, mais Jim n'est pas loin et voici les chiffres : 172 bornes pour 3295 m , un mini LBL pour un maxi dénivelé.



Vince souriant car c'est la dernière, Jim tendu comme un string car il pense déjà à Tilff.

1 commentaire:

  1. Parcours toujours aussi dur, mais une belle balade tout de même. Une belle collection de cotacol en prime, bref un brevet montagnard dantesque sans la montagne. A faire au moins une fois dans sa vie de cyclo, car ce brevet permet de relativiser par rapport aux autres brevets qui font pâles figures à côté.

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