Première sortie inédite à Oudenarde aujourd'hui. On en parlait depuis 2 ans mais les circonstances nous avait fait reporter le déplacement. Cette année en manque de Ronde j'avais vraiment envie de monts flandriens et de pavés. Ce serait aussi l'occasion pour moi de tester mon vélo de cross sur un long parcours. Pas de Pete au départ mais Piet Goddaer alias Ozark Henry , chanteur belge que je vous recommande. Le début de sortie se fait tranquillement le long de l'Escaut, le 1er berg n'arrivant qu'au bout de 19 km.
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Le début mais aussi la fin du parcours |
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Les monts s'enchainent ensuite rapidement sur un parcours qui me convient vraiment bien avec ces tours et détours dans la belle campagne flamande. Malgré tout je réclame des pavés qui sont bizarrement absents du parcours hormis sur quelques dizaines de mètres à certains carrefours. Les pneus à tétines ne me pénalisent pas trop pour l'instant, l'état des routes étant souvent endommagé, notamment les pieds des monts qu'ils faut passer au ralenti, obligeant à relancer dans la bosse, ce qui après tout constitue un super entrainement. Le Fortuinberg est le 8e répertorié, et il est enfin plus long que les autres, ce qui augmente le plaisir, c'est bon pour les endorphines surtout que le panorama au sommet est superbe, avec ce moulin que nous aurons l'occasion de revoir plusieurs fois, au loin.
Quelques 15 km plus loin arrivent enfin le taaienberg et bovenstraat où je vais enfin pouvoir m'amuser sur les pavés, alors que comme au Ronde la plupart passe dans le caniveau, pas la peine de se déplacer pour faire ça.
Encore le Kapelleberg et le Wolvenberg pour se faire mal aux pattes et atteindre le 2e ravito. Le beau temps est de la partie et nous prenons notre temps avant de repartir pédaler les 30 km qui nous séparent de Mater, lieu de la prochaine pause.
Je commence à peiner quelque peu avec mon Orbéa, et après 111 bornes, il en reste tout de même 30 avant de rejoindre Oudernarde. Le dernier mont s'escalade sans trop de souci, et au sommet restent 25 pithons à s'envoyer sur le plat. La résistance des pneus crantés se fait sentir alors et après quelques passages dans des groupes nous nous retrouvons à 2 le long de l'Escaut les autres ayant visiblement décidé de couper au plus court. Jimmy va se payer une bonne tranche de vent car je suis dès lors incapable de le relayer. Quelle frustration de rester dans les roues tout ce temps, vraiment pas dans mon tempérament. Le Jim ne s'énerve et bien que nous n'ayons pas pu accrocher un 3 à la dizaine de notre moyenne, nous terminons ce parcours satisfaits.