Présentation

Dans ce blog vous trouverez les divagations d'un egocyclomaniaque à travers quelques commentaires et photos des plus belles sorties effectuées sur cet instrument de torture moderne appelé bicyclette.

Et peut-être d'autres billets suivant mon humeur.


jeudi 27 mai 2010

Tilff le 23 mai : la palme au soleil

Sans vouloir jouer les blasés, ce TFT difficile sur le papier n'est pas aussi effrayant que la redoutable flèche spadoise. Bien que disputé dans le même secteur, ce n'est pas une "copie conforme"  du samedi précédent. Ni une pale copie d'ailleurs car les 2345 m de dénivelé sont atteints, mais la dramaturgie propre à la flèche liée à un scénario montée/descente sans discontinuer est quelque peu adoucie par  plusieurs phases de plat. Mais pas forcément de récupération, ça dépend dans quel groupe on se trouve, et j'ai le souvenir d'un passage où notre duo, s'est vu dans un mauvais film...

Pas de starlettes au départ mais de nombreuses néerlandaises venues en voisines et pas pour faire de la figuration ! Certains se sont retrouvés a rang de spectateur. Deux infos à enregistrer après avoir dérouler quelques km de bobine : la brume va se lever et il va faire chaud,  nous sommes nombreux sur ce parcours et ça craint pour la première bosse. En effet, Chambralles se présente, et bien que nous ayons tenter de monter esseulés c'est l'embouteillage digne de l'EDT, ça double n'importe comment, ça frotte, certains n'ont visiblement pas l'habitude de rouler en paquet et malgré plusieurs avertissements vocaux, je me retrouve au sol au sommet de la pente, plus exactement sur l'herbe du bas-côté, pas de bobo donc mais un énervement
compréhensible. Les difficultés se succèdent suivant le script suivant, la chaleur se fait sentir dans les côtes, et les maillots commencent à s'ouvrir, l'été succède à l'hiver en plein mois de mai.


136 km
Angleur 0,0 Country Hall Ethias Liège
Tilff 7,5 Départ officiel / Officiële start

23,5 Côte de Chambralles
Aywaille


Ferrières 35 Côte de Werbomont
Stoumont 41 L'Ancienne Barrière
Trois Ponts 51 Côte de St. Jacques
Wanne 61 Côte de Wanne

63 Ravitaillement / Bevoorrading
Stavelot 67 Côte d'Amermont


Côte de Rosier
Remouchamps 111 Ravitaillement / Bevoorrading

112 Côte de la Redoute
Sprimont 118 Côte du Hornay
Tilff 130 Arrivée officiel / officiële aankomst
Esneux 131 Côte de Boncelles
Angleur 136 Country Hall Ethias Liège          







Malgré ce beau temps, les sensations de grimpeurs ne sont pas vraiment au rendez-vous, pour ma part j'ai l'impression de les avoir laissées en juillet dernier dans l'Izoard. Nous avons bien tentés de faire la dernière bosse en avance rapide, mais sans trop y croire, le temps de contourner les différents parking les 150 km s'affichaient sur le (petit) écran de nos compteurs.


Le style est là, pas les sensations

vendredi 21 mai 2010

Spa : une flèche de 172 km menée à son "therme"

Le 19 mai 2007, je m'étais, plus jamais cette flèche, j'avais fini avec de vilaines crampes et complétement dépouillé. Me voici pourtant de retour dans la ville d'eau avec quelques belles sorties dans les jambes. Jimmy est présent comme de coutume et nous devrions croiser la famille cycliste Dussaussois au complet puisque Romain aura les plaisir de rouler (un peu) avec son père et aussi (la majeure partie) avec son frangin. La réputation des épreuves belges n'est plus à prouver et on traverse la France pour faire des dénivelés parties. Le programme est le suivant :

http://www.cyclo-spa.be/2007/petite-fleche.html

 C'est énorme !!! Il fait frais comme d'hab mais en prévision des nombresues côtes je m'allège au maximum question vêtement. Au bout de 20 bornes : 3 monuments sont déjà abordés, la Redoute dernière en date, en 2 parties et des passages frolant les 20 %, le 34 est de rigueur.



Les regards sont fixés vers le haut de la bosse, et ça ne rigole plus, au plus fort de la pente


 Clément précède un Romain super zen dans la Redoute : même pas mal !

Les difficulté s'enchainent sans laisser de portions plates s'intercaler, moissonnant ainsi des points cotacols à la pelle,  au km 90 sommet de la côte de Noirfontaine, Jimmy m'annonce l'incroyable vérité : déjà 1700 m de dénivelé !!! Le 2e ravito arrive à point nommé pour se remettre de ses émotions et s'arrêter un peu gouter l'herbe fraiche au soleil. Point trop n'en faut, c'est dur de repartir mais il reste 70 bornes, même si les jambes se font lourdes mieux vaut se remettre dans l'action. Stavelot n'est pas pour tout de suite mais des casse-pattes non répertoriés nous enlèvent toute illusion d'un peu de plat. Voilà la trilogie infernale qui se présente, Stockeu, Wanne, Thier de Coo, je suis content de ne pas voir les pourcentages s'afficher sur mon compteur, en tout cas je suis sur que les chiffres sont supérieurs à ma vitesse. Le ravito nous attend au sommet de Coo, mais quelle bataille pour y parvenir, la fluidité n'est plus de mise, c'est sauve qui peu sur la route. Enfin, arrivés c'est l'occasion de discuter avec un des organisateurs tout heureux de voir les autres souffrir à leur tour, lui le participant à 7 flèches!  Il reste une grosse heure de route et pour moi la Haute Levée sera un grand moment de solitude, non à cause de la déclivité mais du vent glacial qui souffle sur cette interminable ligne droite : relance, abri, roue libre, jurons, tout y passe pour venir à bout de ce difficile instant, reste le Rosier mais à l'abri ça devrait le faire, c'est la dernière bosse, ensuite plongée sur Spa ou je me fais plaisir, mais Jim n'est pas loin et voici les chiffres : 172 bornes pour 3295 m , un mini LBL pour un maxi dénivelé.



Vince souriant car c'est la dernière, Jim tendu comme un string car il pense déjà à Tilff.

mardi 18 mai 2010

En passant...

Finalement les prévisions météo pour ce samedi 8 mai se sont avérées mauvaises, tout au moins pour leTournaisis. J'étais pourtant levé tôt en ce 2e jour férié du mois. Mais j'avais pas envie de faire de la route pour aller affronter du froid et du brouillard pour la énième fois de l'année. Le ciel était plutôt dégagé ici, aussi je décidais d'aller rejoindre le brevet estinnois qui longeait la frontière par Peissant, en passant.... au loin je distinguais deux petit groupes et j'accélérais l'allure pour les rejoindre, ce seront mes compagnons de route pour ce circuit de 105 bornes : les cyclos de Thuin et de Braine le Comte. Tout en discutant, j'apprends que les gaillards affichent Paris-Nice, l'Ardéchoise et quelques dures cyclos à leur cv, c'est donc en bonne compagnie que je me trouvais là à filer bon train malgré les quelques rampes émaillant le parcours. Le mur de Thuin a d'ailleurs semblé indigeste à certain le lendemain, n'est ce pas Phiphi ?
Bonne sortie donc, sans prise de tête avec des cyclos aguerris.

 Il fallait aussi des bras pour pousser ce gamin rattrapé à 10 bornes de la fin....


... et des jambes pour rentrer quand ça roule à plus de 40 dans le groupe




                           Dernier faux-plat avant Estinnes, ouf j'ai recollé

dimanche 16 mai 2010

Photos de Mons Chimay Mons

Dans la première grosse difficulté à Bersillies :

                                                  Romain à la relance


                Jimmy concentré sur son objectif                                      


                                             Mon coup de coeur du jour



N'en déplaise à certains, la vélocité ça sert. Admirez la fluidité et l'aisance dans l'effort. T'en veux, Thierry ?


En route vers la Pierre qui tourne



                           Un des rares moments où je mène grand train....


                                     ... suivi par ce trio                                



                                 T'as d'beaux yeux tu sais.....

dimanche 9 mai 2010

Photos de l'Ename Classic


Retour en images sur l'épreuve flamande


                              Chacun cherche son inspiration




                                          3 hommes et un maillot












Jimmy dans ses oeuvres




Vince en excellente compagnie chaperonné par Patrice


Photos de la Flèche Wallonne

         Merci au photographe de l'épreuve qui a du toutefois en rater et pas des plus moches....
                                                            C'est quoi ton nom ? 

                                 Surprise ! Dans une des premières difficultés du parcours


                                     Désolé Jimmy,  t'as fâché le monsieur

                             Un grand moment : le Mur de Huy avec les pros.

mercredi 5 mai 2010

La revanche d'un lilas

Il y a quelques années de celà, un lilas d'âge mur ornait fièrement un coin de notre terrasse. De petite envergure mais très florifère l'arbre égayait l'atmosphère le mois de mai venu par son parfum si particulier et la beauté de ses couleurs. Seulement sur cette terre, il est des gens qui détestent les fleurs. En plus de quelques coups de cisailles haineux, l'arbuste eut à souffrir de matinaux arrosages à l'herbicide industriel. Parfois ses feuilles jaunissaient sans raison mais il tenait bon.
Puis un jour de juillet, de retour de vacances, le prince du jardin fut découvert au travers de la cour, légèrement déraciné. Il nous fut rapporté qu'il était tombé d'un coup. Renseignements pris et inspection minutieuse plus tard, il s'avéra que la foudre n'avait pas frappé dans les environs durant cette période, et le tronc n'était pas rempli d'insectes. Le pauvre végétal avait dû subir les foudres de quelque produit malsain asséné en toute impunité.
On connaît le développement du lilas, de nombreux rejets aiment à s'éparpiller à ses pieds. J'ai bien tenté de leur laisser l'initiative de pousser, hélas en vain, les maigres troncs ne portaient que des feuilles.
A l'hiver 2008, déçu de ne point voir de succession poindre  dans ce coin du terrain, j'ai décidé de virer ces pousses rachitiques et inesthétiques et de ne conserver que les plus "robuste" que j'ai transplanté à l'autre bout du jardin.
Mai 2009 ne vit pas de fleurs s'épanouir sur des tiges qui cette fois avaient dépassé le mètre. Or, cette année, magnifique surprise de jolis bouquets viennent d'éclore, portant haut les couleurs de leur ancêtre.

J'ai bien envie d'exhiber quelques branches à qui vous savez, mais chut....

lundi 3 mai 2010

1er mai : une manif de 2700 cyclos à Mons-Chimay-Mons

Contrairement aux samedi précédents, le soleil n'est pas le maître. Des nuages de toutes sortes ont gagné la bataille et l'azur s'est retiré. le vent a changé de direction mais il ne fait pas trop frais pour autant. Longtemps MCM a été pour moi le 1er grand rendez-vous de la saison avec en corollaire, légère appréhension au moment d'aborder ce parcours à la fois long et difficile. J'ai maintenant franchi le cap de 10 participations mais aussi depuis quelques années je peux compter sur un équipier désireux comme moi de s'affranchir de la routine sambrienne et c'est forts de plusieurs épreuves à dénivelé que nous abordons l'épreuve du muguet. Romain nous à rejoint pour la 2e année consécutive, moins entrainé que la plupart des participants mais toujours motivé sur les longues sorties.
Nous partons tous les 3 en direction de Bersillies, un échauffement d'une dizaine de km en somme. Là-bas au ravito les fidèles du célérifère sont là, auxquels s'ajoutent des nouveaux adhérents ça fait plaisir de voir le club se renouveler.Le frère de Philippe est présent aussi portant les couleurs de son club niçois. Apparemment certains sont pressés d'en découdre et nous les laissons partir sans regret.
En ce qui me me concerne, je suis rarement bien sur MCM et les premières difficultés confirment l'adage, mais loin de m'affoler, je gère selon les circonstances, laissant filer les accélérations pour ne pas fâcher mes jambes de quadragénaire diéselisant. Aux abord de Couvin, je décide de me tester et le résultat est plutôt rassurant. Le Ry de Rome est monté sur un bon rythme, puisqu'un un effronté est venu nous provoquer dès le pied de la rampe. La bosse suivante n'est pas anodine et mieux vaut la grimper raisonnablement pour arriver alerte au ravito....

Une pause d'un bon quart d'heure s'ensuit, mais mieux ne pas s'attarder davantage car les températures ne sont pas élevées et le ciel menace. C'est un euphémisme de dire que la pente suit immédiatement le ravito, nombreux sont les cyclos qui pestent de l'aborder à froid, la rendant d'autant plus redoutable, mais en pensant à la longue descente qui vient après l'effort est adouci. Une fois la grand route traversée survient une de mes côtes préférées et si Thierry parvient à me tempérer au début, je ne peux m'empêcher de visser un peu, histoire de constater la réaction de mes jambes ; pour l'instant c'est ok, d'ailleurs maintenant c'est Jimmy qui me calme au sommet. Nous ralentissons et le groupe de roséens se reforme peu ou prou ; le Romain fait mieux que résister puisqu'il me suit d'une minute environ. Nous arrivons à la 2e pause repas, enfin pas seulement puisque Chimay abrite évidemment une abbaye de moines trappistes fabriquant un breuvage mondialement connu. La tradition réclame son du et Pierre sort sa bourse pour nous abreuver, à la tienne Pierrot et attention à la glissade !!! Que d'émotions !
Enfin nous cédons tous à une pause assise, sous le soleil enfin libéré. (voir ci dessous photo : Pierrot)
 Nous quittons tranquillement  la ville via un mini secteur pavé pour aller récupérer un mini (300m) bout de Ravel. DE retour sur la nationale nous rattrapons un duo détonnant : un cyclo en basket sans cale pied accompagné de sa charmante et brune épouse ? de court vêtue. Certains son déjà prêts à balancer le gaillard au fossé, mais Romain prend les commandes dans le vent et la dame trouve tout de suite la bonne roue....jusqu'à ce qu'un groupe de flahutes affutés nous rattrape. Jimmy s'inclut dans le paquet sans hésiter et je m'aperçois sur le champ que mes jambes ont perdu de leur souplesse et que ce n'est pas encore aujourd'hui que je ferai des étincelles. Qu'importe, j'essaie de m'accrocher même si dans les bosses je suis juste tandis que le 2e CSC semble voler; arrive la bosse de la Pierre-qui-tourne lieu du dernier ravito et je laisse filer pour arriver zen au carrefour.

Nous repartons tous ensemble, il reste une grosse heure de route avant Colleret ou Marpent lieux stratégique d'interruption du parcours pour la plupart d'entre nous. Dans les bosses de Sivry-Grandrieu le groupe éclate en même temps que la cohésion, plus personne ne s'attend, c'est du chacun pour soi, pour ma part j'attends Romain qui vient a dû franchir son seuil de distance 2010 je pense et avec les quelques difficultés à venir, vaut mieux se sentir accompagné. Dans ce p..... de secteur rugueux Hestrud-Eccles, Pierre est devant pas trop bien visiblement mais personne ne l'attend non plus, il en profite pour faire un mini reportage photo à Solrinnes. Romain nous finit le parcours au caractère, une fois la bosse de Colleret franchi, c'est tout plat jusque Jeumont, direction rue Gambetta pour un repos bien mérité, bravo gamin, voilà ton 2e  terminé rdv à Spa. Jim et moi raccompagnons un bout les 3 lascars partis de Mons mais au sommet de la Parapette la pluie nous fait rebrousser chemin.... pour finalement rouler au sec en contournant les averses et dépasser de peu les 200 bornes, tradiction respectée.

Voir aussi le blog du pierrot, bien illustré : http://colsderousies.over-blog.com/article-on-en-chie-mais-quelle-belle-sortie-49693765.html