Présentation

Dans ce blog vous trouverez les divagations d'un egocyclomaniaque à travers quelques commentaires et photos des plus belles sorties effectuées sur cet instrument de torture moderne appelé bicyclette.

Et peut-être d'autres billets suivant mon humeur.


samedi 4 septembre 2010

Le 21/08 Géant des Ardennes : aout of form

ça m'a pris par surprise en début de semaine précédente. Des vertiges à répétition sur la journée, accompagnés de mouvements involontaires des paupières et des bras. Tous les signes précurseurs d'une réelle fatigue, pas de quoi s'inquiéter quand ça ne dure qu'un jour ou deux, mais quand ça s'étend à la quinzaine ça vous mes  le moral dans les chaussettes surtout quand les sorties vélo ne répondent pas à vois attentes.
 Les muscles tendus et la volonté défaillante, l'apathie générale bref une vraie chute de tension.
Cette épreuve ardennaise me tient vraiment à coeur en cet fin aout. Un circuit truffé de bosses. Sous le beau temps, histoire de conserver l'esprit vacances encore quelques temps. C'est donc dans une confusion de sentiments que je me rend à Liège: enthousiasme fébrile préalable à toute sortie digne d'intérêt et doute quant à ma capacité à maîtriser un parcours approchant tout de même les 2000 m de dénivelé. Les premières difficultés me fournissent rapidement un réponse, je ne serai pas à la fête musculairement et les pulsations anarchiques dépassent le seuil. Toute accélération semble proscrite, il me reste les descentes pour rejoindre les groupes que j'accompagne en gérant les montées!. Bof, pas ma façon de rouler, mais je n'ai guère le choix. Bon je remonte tout de même pas mal de cyclos mais à des années lumière de mes meilleures. Je sensations. Je m'accroche dans le Rosier quant un duo m'interpelle pour leur coller la roue, mais p..; que j'en chie, je profite de la descente pour rejoindre Jimmy et prendre un peu d'avance pour aborder la côte de Neuville, longue difficulté où je retrouverai mon coup de pédale, les bosses suivantes devenant plus raides, je doit m'arracher sur le 39*25. Pour couronner le tout, sorte de cerise vénéneuse sur un gâteau moisi l'arrivée de crampes à chaque jambe vont venir me gâcher la fin de parcours, jusqu'à un arrêt obligatoire dans la Roche aux Faucons afin de pratiquer quelques étirements indispensables à la poursuite de cette sortie décidément bien pénible.

1 commentaire:

  1. c'est pas 2000 m de déniv, mais 2800 m mon pauvre Vince !!!

    Dans la dernière bosse, fallait vraiment être un faucon pour s'envoler !!!! Ah c'était pas le même topo que l'an dernier, où nous avons apprécié pleinement cette roche aux faucons. Vivement l'an prochain pour de meilleures sensations !!!

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