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Dans ce blog vous trouverez les divagations d'un egocyclomaniaque à travers quelques commentaires et photos des plus belles sorties effectuées sur cet instrument de torture moderne appelé bicyclette.

Et peut-être d'autres billets suivant mon humeur.


dimanche 8 mai 2011

Le 23 avril : Liège Bastogne Liège termine une sacrée semaine

Pas de répit, pour les guerriers, la Doyenne organisée la veille des pros est une première et Jimmy qui en rêve depuis longtemps l'a dans la tête depuis cet hiver. La météo n'est plus une préoccupation en ce mois d'avril et bien que quelques gouttes viennent s'écraser sur le pare-brise de l'auto, nous sommes optimistes quant à l'arrivée du soleil.

Effectivement, la température augmente rapidement. Après le départ de la base militaire de Ans nous prenons la direction de Liège par des faubourgs pas toujours très agréables à l'oeil pour un trajet urbain de 14 km afin de rejoindre le départ réel. Une demie-heure assez plombante qui nous mène enfin au pied de la côte de Colfontaine, non répertoriée mais qui place les organismes dans le vif du sujet.

Nous roulons avec un trio de jeunes excités qui mettent du rythme mais dans les bosses...mais qui se dirigèrent bientôt sur l'itinéraire du petit parcours. Voici notre parcours qui ne paie pas de mine si on se réfère aux côtes répertoriées, la vérité du terrain est toute autre. L'aspect sympa aussi, c'est le chrono sur quatre difficultés qui permet de se confronter aux redoutables cyclos néerlandophones, encore plus de 2000 aujourd'hui, ça change des coursettes sur les brevets sambriens.



155 km
Km
Ville


0
Ans - Rue de la Tonne
Départ fictif

14
Liège


0
Liège - Rue Alban Poulet
Départ

34,5
Bosson
Ravitaillement
62,9

77,6

87,8

102
Aywaille
Ravitaillement
103

118

133

139
Ans - Rue Walter Jamar
Arrivée

141
Ans - Rue de la Tonne
Arrivée finale



Il est donc illusoire de penser arriver au 1er ravito du km 35 sans utiliser le petit plateau, d'ailleurs cette pause repas est au sommet d'une bosse de 7 km et ça commence à chauffer dur sous les casques. Après quelques rampes plus ou moins longues nous abordons le Rosier qui ne m'a pas laissé que de bons souvenirs et je me colle au rythme de Jimmy à 21 km/h sur toute la montée, nous aurions pu peut-être accélérer sur la fin, mais il faut en garder sous la pédale pour la suite des événements.

Notamment le Maquisard, suivi du Mont Theux une sacrée montée en ligne droite, propice à vous laisser le moral dans les chaussettes. Quelques difficultés encore pour regagner Aywaille, lieu de départ de multiples bosses, bien connue des cyclos et des pros en recherche de dénivelé. Difficile comme souvent de se frayer un passage jusqu'aux tables de victuailles. Un observation du ciel ne laisse rien présager de bon et à peine le temps de se remettre en selle, que les grêles viennent nous fouetter l'échine et nous cingler le visage. Cet événement météo a le don de me mettre la rage et tout en restant prudent dans la descente, je file vers la Redoute habité par la hargne. La célèbre côte sera abordée rapidement, dépassant maints cyclos, assis sur la selle car la route est tellement glissante qu'il est impossible de se mettre en danseuse.
 Au sommet je me mets à l'abri sous un chêne protecteur, puis nous repartons, la pluie ne se calmant finalement pas. A l'horizon, le ciel se dégage toutefois et nous caressons l'espoir de rentrer au sec.
 La Roche aux Faucons est en partie sèche et j'essaie d'imprimer un rythme soutenu pour grimper ce fichu talus, histoire de réaliser un bon chrono mais de la volonté à la réalité... Cette Roche est vraiment longue et difficile. J'enchaine sur la plaque et file vers Liège où certains quartiers ne donnent pas envie de s'attarder, jusqu'au pied de Saint-Nicolas qui me plait bien avec ces multiples virages, mais sa longueur finit par peser dans les jambes, reste ensuite une lègère descente et la montée vers Ans pour terminer cette magnifique épreuve.

3 commentaires:

  1. Ah LBL, pour ma part c'est la plus belle des classiques !! Un parcours au dénivelée digne d'une étape alpestre. Nous avions déjà parcouru ces routes auparavant mais par petits bouts sans épouser fidélement le tracé exact de ce mythe. La faute aux organisations belges qui ne proposaient que partiellement de faire LBL (Tilff Bastogne Tilff, le Géant des Ardennes, le LBL des cyclos d'Aywaille). Mais Golazo associé à ASO ont sauté sur l'occasion pour faire comme sur le Ronde. Je me devais donc d'y être, je l'avais repéré depuis 3-4 mois. Par contre il faudra revoir le tarif à la baisse eu égard aux prestations proposées, le cyclo n'est pas une vache à lait (ça fait cher la médaille à l'arrivée). Sympa également de proposer le chronométrage sur quelques bosses à l'instar de la Chouffe (même si sur les classements mon numéro est attribué à un flahûte).

    Au final, sortie extraordinaire sur des bosses de légende, à mettre la chaire de poule. Et que dire de La Redoute sous un orage démentiel avec en prime de la grêle sur le dos, impossible de se mettre en danseuse. La côte finale de Saint Nicolas fut une découverte. Elle paraît si plate à la téloche, alors que sur le terrain elle mont e bien et fait mal aux pattes (les 11.5 % de moyenne y sont bien, n'est-ce pas Miki ?)

    Dommage, toujours pas d'amateurs de ce genre de sorties au club ?

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  2. Encore un monument à notre actif, le Giro di Lombardia me tente énormément, mais pour 2012 ce sera Paris-Roubaix

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  3. Faut pas oublier également l'Amstel qu'il conviendrait d'ajouter à notre CV cycliste !! La lombardie me tente grandement, tout comme le marathon des dolomites.

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